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Spectacles

Gala Zoofest : La relève rebelle de l'humour

Gala Zoofest

Le Zoofest peut être décrit comme une version rebelle et sans filtre du Festival Juste pour rire. Il met en scène des humoristes de la relève prometteurs et propose souvent des numéros originaux, audacieux, dans un emballage souvent inusité.

Ce gala Zoofest, présenté dans le cadre de l'édition virtuelle du JPR 2020 sur la plateforme Yoop, nous a permis de découvrir plusieurs nouveaux visages de l'humour québécois aux styles et aux propos variés. Par contre, comme l'a mentionné l'animatrice de la soirée, Rosalie Vaillancourt, il y avait peut-être un peu trop de blagues de pédophiles pour un même 90 minutes... Plusieurs de ces nouveaux venus s'adonnent à une trivialité gratuite qui, trop souvent, rate sa cible.

Si Sam Cyr et Colin Boudrias se sont bien débrouillés sur la scène de la salle Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts en ce mardi soir, ce sont les filles qui ont livré les meilleures performances. Coco Belliveau nous a charmés une fois de plus avec son accent acadien et son aplomb redoutable, Noémie Leduc Roy a été la plus originale avec son personnage imperturbable d'une formatrice en milieu scolaire qui enseigne comment réagir face à un tireur actif et Marylène Gendron, candide, détendue et pertinente, a été notre coup de coup de la soirée.

On doit souligner que Rosalie Vaillancourt a bien joué son rôle de maîtresse de cérémonie. Si quelques-uns de ses gags tombaient à plat, sa répartie, son énergie et son toupet sauvaient souvent la mise.

Il n'est pas facile de faire de l'humour dans un contexte aussi particulier, alors que les rires sont rares et presque inaudibles. On salue donc le cran des jeunes humoristes qui osent se soumettre à ces conditions casse-gueules.

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