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Entrevue

Stéphane Rousseau endosse un rôle ambigu dans le film 23 décembre

23 décembre

Les feux de foyer sont allumés, la neige orne déjà nos parterres et l'envie d'un chocolat chaud est plus présente que jamais dans nos esprits. Ne manquait à ce portrait qu'un film de Noël tout québécois. C'est d'ailleurs ce que nous propose l'autrice India Desjardins et la réalisatrice Miryam Bouchard avec 23 décembre, proposition coquette qui débarque sur nos grands écrans ce vendredi 25 novembre, histoire d'ajouter à l'ambiance festive.

Dans ce long métrage à saveur de canne de bonbon, une tempête s'apprête à s'abattre sur le Québec, l'avant-veille de Noël. Certains vivent cette période dans le calme et la sérénité, d'autres moins. Elsa est une autrice de roman jeunesse qui n'a jamais réussi à trouver l'amour. Elle attend la visite d'un ami de longue date, qui arrive de Londres. Pendant ce temps, sa soeur et son amoureux comptent les jours avant la naissance de leur premier enfant. Est-ce que cette arrivée mettra un terme à leur précieuse liberté? La mère d'Elsa travaille fort aux fourneaux pour offrir un réveillon digne de ce nom à ses enfants aux exigences multiples. Un incident viendra bouleverser le quotidien de tous. Ils se retrouveront au coeur de la ville de Québec, dans un chic hôtel dont le quotidien est fait de heurts et bonheurs, lieu de tous les possibles. Entre tempête de neige, déceptions et espoirs, l'amour triomphera-t-il? Voyez la bande-annonce ci-dessous.

Dans le cadre de la tournée promotionnelle du film, distribué par Immina Films, nous avons pu nous entretenir avec le sympathique Stéphane Rousseau, qui endosse dans ce projet un rôle ambigu, qui risque de ne pas faire l'unanimité instantanément. « C'est un gars qui a des choses à régler », lance d'emblée le comédien, que l'on peut suivre aussi dans la quotidienne STAT en ce moment. « Il vit des turbulences dans sa vie personnelle. Il se cherche. On apprend qu'il a eu une maladie. C'est un retour au travail pour lui, un retour dans le monde du show-business pour lui. Tu sens qu'il ne veut pas être has-been, il veut revenir. Pendant ce temps, il vit des tumultes dans sa vie amoureuse, des conflits avec son fils. C'est un passage difficile pour Antoine, mais on va tranquillement faire la paix avec ce personnage-là. »

Le comédien se dit ravi de participer à un film de Noël, lui qui entretient pour cette fête une passion hors du commun : « Je trouvais ça bien l'fun comme projet, je trouve qu'on n'en a pas assez de films de Noël dans notre filmographie québécoise et moi je suis maniaque de Noël, j'aime ça depuis toujours. »

« Mon sapin a été monté toute l'année! », poursuit-il, en rigolant. « Mais ça, c'est la première fois que je fais ça de ma vie. Un moment donné, j'ai failli le défaire, au mois d'avril l'an dernier, mais on venait de tourner ce film de Noël, il me portait chance. Finalement, le temps a passé et je l'ai laissé toute l'année. Je ne l'ai pas allumé, par principe, mais là il est allumé depuis la semaine dernière. »

D'ailleurs, au chapitre des films qui font partie de son marathon festif annuel, Stéphane Rousseau cite les opus The Family Stone, Maman j'ai raté l'avion, The Santa Clause, Elf, Love Actually, Miracle on 34th Street et, son préféré, The Holiday, une bluette sentimentale assumée, avec Cameron Diaz et Kate Winslet, qui fait aussi notre pur bonheur annuellement.

La magie de Guylaine Tremblay

Stéphane Rousseau n'a que de bons mots pour ses complices dans ce projet, mais particulièrement pour Guylaine Tremblay qui y tient un rôle maternel : « Guylaine me fait craquer à mort! Chaque fois, on comprend pourquoi on l'aime tant cette Guylaine-là, elle a quelque chose de magique. De la trempe de la magie de Noël, il y a une magie de Guylaine Tremblay qui opère dans la vie des Québécois. Elle a trouvé un filon pour arriver à nos coeurs. Elle est surprenante cette femme-là, chaque fois que j'ai fait un tournage avec elle, quand elle vient te parler, te prendre à part pour te conter quelque chose, tu sens qu'elle est toute avec toi. Je pense que le public se sent comme ça avec elle, elle vient nous chercher personnellement. »

Un producteur amoureux de la culture populaire

De son côté, le producteur Guillaume Lespérance affirme ne pas avoir hésité une minute avant de se lancer dans ce projet de film. Celui-ci qui endosse des projets télévisuels importants comme STAT, Discussions avec mes parents, Tout le monde en parle et le traditionnel Bye bye, nous dit : « C'est dans la continuité de ce que je fais. Je suis toujours très intéressé par la culture populaire. J'aime faire des projets, que ce soit en télé ou en film, qui vont rejoindre un large public. 23 décembre, ça s'inscrit là-dedans. C'est India Desjardins qui m'a approché avec l'idée et j'ai embarqué tout de suite! Tout le monde fait des films de Noël dans le monde, dans toutes les cinématographies, mais le vrai Pôle Nord, il est à nous autres, la neige et tout. »

Il ajoute : « Je pense que c'est le meilleur timing pour ce film-là. C'est vraiment un film feel-good, qui fait du bien, qui nous ressemble, c'est une comédie, c'est sans prétention. On l'a fait pour les gens, pour le public. J'ai rarement senti autant de tension, de tristesse, d'anxiété et nous on arrive avec un truc qui est complètement assumé. C'est un beau film, sans prétention. »

23 décembre prend l'affiche ce vendredi 25 novembre dans plusieurs salles du Québec. Lisez nos impressions sur le film ici.

Notons que dans le même entretien, Stéphane Rousseau a abordé l'avenir de son personnage dans STAT et ce qui nous attend avant la pause des fêtes. C'est à lire ici!