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Entrevue

Voici pourquoi les candidats de Masterchef étaient tous déconfits jeudi

Masterchef Québec

Jeudi, les téléspectateurs ont pu voir couler bien des larmes sur les visages des candidats de Masterchef Québec.

Oui, Jean-Christophe était déçu de quitter et a éclaté en sanglots, mais Sandra a aussi eu un moment d'émotion avant le dernier défi (revoyez le tout dans la publication au bas de l'article), puis Meriem avait aussi les yeux mouillés en présentant son plat aux juges.

Évidemment, à cette étape de la compétition, les cuisiniers amateurs sont fatigués, mais il n'y avait pas que ça.

En effet, cette journée n'en était pas une « normale » de tournage. « Cette fois-là, nous avons tourné jusqu'à minuit /1 h du matin. Nous étions tous épuisés, à bout, éreintés. Je pense que ça fait monter l'émotion encore plus que dans d'autres genres de défis. »

Il ajoute : « C'est la même journée que Sébastien Benoît était venu animer les enchères. Étant donné qu'il filmait "La poule" le matin juste avant, le tournage [de Masterchef] a été décalé de quelques heures et c'est ce qui a fait que nous avons fait les défis plus tard. [...] Ça fait partie de la réalité des compétitions de ce type-là, on savait dans quoi on s'embarquait, mais le vivre, c'est autre chose. »

Revoir à la télévision son départ a aussi été éprouvant pour Jean-Christophe. « Ça fait un bout que les tournages sont terminés, mais de le voir en vrai, ce que ça donne, ça trouble un petit peu. J'étais entouré de mes amis, ç'a fait du bien. J'étais très émotif en le revivant de nouveau. Mais, je reste en paix, maintenant que c'est terminé. »

Il décrit ce défi du raviolo comme sa « première vraie perte de contrôle dans la cuisine » de la saison. « Avec la fatigue, l'émotion, les défis qui s'étaient accumulés depuis des semaines et des semaines, ç'a été la goutte de trop qui a fait que ç'a été dévastateur quand j'ai constaté que ça ne marcherait pas mon affaire. »

La chose la plus difficile pour Jean-Christophe à Masterchef Québec a été de « trouver l'équilibre entre la créativité et le côté "by the book" ». « Martin m'a comparé à quelques reprises à un trapéziste sans filet : ou bien ça paye parce que je fais un saut spectaculaire ou je tombe en me cassant les deux jambes. Quand je me mettais à faire des trucs plus traditionnels, Martin venait me faire le même commentaire : "Oh! Aujourd'hui, tu cuisines avec un filet". C'est de trouver cet équilibre-là qui a été le plus difficile dans la compétition. »

Si bien des gens ont dû mal à définir le moment plus marquant de leur expérience, pour Jean-Christophe, un se démarque de façon évidente des autres. « Je pense que ce serait la fois de la Blanche-Neige assassinée [voir la photo ci-dessous]. C'est la première fois que je nommais un plat dans le cadre de la compétition et j'arrive en avant, je regarde mon assiette et je vois la grosse tâche sanguine, la tarte, les pommes et compagnies. Le nom est comme sorti tout seul et j'ai eu une révélation à ce moment-là. L'hilarité dans le studio au moment où ils ont été confrontés au crime accompli, ça tellement détendu l'atmosphère et ça a confirmé des ambitions artistiques que j'avais en cuisine. »

Ça définit le reste de la compétition pour moi.

Jean-Christophe a lancé cette semaine un nouveau projet culinaire, soit le Contoir Gastronomique. « Par comptoir, je ne parle pas d'un comptoir de cuisine, je parle d'un parloir à contes si on veut. Je veux essayer de revaloriser de vieilles légendes oubliées de la culture québécoise. Mon idée c'est toujours de joindre la revalorisation d'un conte avec une mise en assiette de ce conte-là. » Très intéressant! Pour plus de détails, consultez sa vidéo ici.