Avertissement : Si vous n'avez pas encore visionné l'épisode de ce mardi 22 novembre d'
Unité 9
, nous vous conseillons de cesser votre lecture maintenant. Nous dévoilons des éléments importants de l'intrigue ci-dessous.
Je ne dois pas être la seule à avoir versé une larme en regardant Unité 9 ce mardi.
Après les départs-surprises de plusieurs personnages depuis le début de cette cinquième saison, l'épisode de ce soir s'intéressait au départ attendu, prévu, de Suzanne. Rien d'étonnant là.
Pourtant, je me suis fait prendre au jeu, surprendre, par ce qui m'a été présenté. J'ai plongé tête première dans cet épisode d'une immense beauté, qui a retracé de manière bouleversante - notamment à l'aide d'analepses judicieuses - le parcours d'un des personnages les plus marquants de la série.
Que de scènes émotives nous ont été présentées ce soir! À commencer par ces adieux déchirants avec Jeanne. Du coup, nous avons pu apprécier le jeu de deux des plus grandes comédiennes du Québec.
« Moi, si j'suis celle que je suis devenue, c'est grâce à vous. Pis toi tu voudrais que j'oublie. »
- Suzanne
Même chose pour cet au revoir avec Marie et ce regard échangé coeur battant entre Jessica et Suzanne. Beaucoup de moments que les adeptes de la série auront certainement appréciés.
Je remercie personnellement l'auteure de la série, Danielle Trottier, d'avoir dédié ce moment de télévision à Suzanne qui, bien qu'un personnage, a certainement su inspirer plusieurs femmes à sortir de leur coquille.
Je ne sais pas si nous aurons la chance de revoir Céline Bonnier dans Unité 9, mais si ce n'est pas le cas, c'est certainement une grande perte. La comédienne s'est littéralement métamorphosée chaque semaine devant nos yeux pour nous raconter l'histoire de cette détenue marquée par la violence. Une situation qu'on voit encore beaucoup trop dans la réalité.
Rappelons que nous retrouverons assurément Céline Bonnier dans la série L'heure bleue la saison prochain.
La finale de l'épisode, sur la chanson « Je pars à l'autre bout du monde » interprétée par Beyries, était simplement parfaite. Un regard, une larme, un sourire, une famille. De la belle télévision, comme on l'aime.
Je pars à l'autre bout du monde
Toute seule à bord de mon voilier
Et si jamais la Terre est ronde
Je reviendrai pour te chercher
Je partirai à l'aventure
Avec mon bagage de courage
Je m'enfouirai dans la nature
Aux limites des grands naufrages