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Critique

Tu m'aimes, tu mens : Jalouses s'abstenir

Tu m'aimes, tu mens : Jalouses s'abstenir

Quand V a présenté le concept de sa nouvelle téléréalité Tu m'aimes, tu mens, plusieurs en sont restés perplexes (nous étions du lot).

Dans Tu m'aimes, tu mens, un candidat ou une candidate (dans le cas de la première émission, il s'agissait d'une fille, donc employons le féminin) doit rencontrer trois hommes lors d'un rendez-vous galant chez eux. Parmi ces garçons, deux sont en couples et un est célibataire. À la suite de ces rencontres, pendant lesquelles la candidate peut fouiller chaque recoin des appartements, elle doit déterminer lequel est le vrai célibataire. Si elle gagne, le célibataire et elle sépareront 2 000 $ et si elle échoue, le jeune homme qui l'a fourvoyé et sa copine remporteront la cagnotte.

Le fait qu'une personne en couple doive feindre d'être célibataire sous le regard jaloux de son partenaire qui l'observe depuis l'« unité mobile » était la chose qui dérangeait le plus dans l'adaptation québécoise de The Married Game. Mais, tout compte fait, si on se fie à la première émission, il n'y a rien de bien gênant ou de déplacé dans Tu m'aimes, tu mens. Il est intéressant de voir comment le couple croit pouvoir berner la candidate et aussi amusant de découvrir les stratégies de la participante pour voir clair dans le jeu de ses Don Juan.

La narration, effectuée par Kim Rusk, est également l'un des points positifs de l'émission. Elle s'apparente beaucoup au style de celle d'André Ducharme d'Un souper presque parfait.

Est-ce que ce concept saura maintenir l'intérêt des téléspectateurs pendant 13 semaines? Nous n'en sommes pas convaincus... Mais le premier épisode mettait en scène des « personnages » colorés (les plus observateurs auront reconnus Dave, ancien candidat d'Un souper presque parfait) qui ont su nous charmer et modérer nos doutes face à ce concept qui, répétons-le, est plutôt bizarre.