Le docteur Alain Vadeboncoeur est consultant sur STAT depuis plusieurs années.
Depuis le début de la version hebdomadaire, il a pris l'habitude d'expliquer certains éléments techniques autour des cas rencontrés par les médecins de St-Vincent.
Il apporte notamment des précisions très intéressantes concernant le boxeur tombé sur le ring.
« Dans la scène, ce n’est pas tant la chute qui est anormale que la vitesse avec laquelle Max perd conscience en l’absence de coup immédiat. C’est l’indice clinique que quelque chose de plus grave est en jeu. Pour confirmer le diagnostic, l’électrocardiogramme (ECG) joue un rôle clef », dit-il notamment.
Il ajoute : « La cause probable est donc la "cardiopathie arythmogénique du ventricule droit" mentionnée. C'est une maladie génétique qui touche environ jusqu’à 1 personne sur 2000, souvent des jeunes adultes actifs ou même des athlètes, expliquant 10 à 20% des morts subites non dûes à des blocages d'artères. »
Il termine en disant : « Le traitement repose sur l’implantation d’un défibrillateur automatique, proposé par Isabelle. C’est un petit appareil placé sous la peau, relié au cœur par des sondes, et qui peut délivrer un choc salvateur dès que survient une arythmie mortelle.
À cela s’ajoutent souvent des médicaments, notamment des bêta-bloquants ou d’autres antiarythmiques, qui stabilisent l’activité électrique. Mais malgré tout, une recommandation reste incontournable : l’arrêt complet des sports compétitifs et intenses.
Ce n’est pas une décision disciplinaire ni un choix personnel, plutôt une mesure de survie. L’effort physique extrême mettrait en effet à nouveau sa vie en danger. Il est possible de vivre avec la maladie, mais pas de combattre sur un ring. La médecine a pu ramener à la vie — mais pas à la boxe. »
Lisez son explication complète ci-dessous.
On peut dire qu'Alain Vadeboncoeur prend son rôle de consultant à coeur! On aime beaucoup ses efforts pour instruire la population sur certaines maladies grâce à des exemples concrets vus dans STAT.


