L'ancien joueur de hockey pour le Canadien de Montréal, Serge Savard, était de passage à Tout le monde en parle dimanche afin de parler de la victoire du Canada à la confrontation des 4 nations.
Comme bien des invités, celui-ci est resté tout au long de la soirée et a mis son grain de sel dans plusieurs entrevues, notamment celle de la présidente de la CSN, Caroline Senneville, venue parler de la fermeture des installations d'Amazon au Québec et du projet de la LOI 89 du ministre du Travail.
Alors que Mme Senneville parlait des grèves et de leur légitimité dans la société, Serge Savard a dit :
« On parle de services essentiels. Si on est en éducation. Vous gardez les petits gars et les petites filles en dehors [des écoles, des CPE] deux, trois semaines. [...] Même si c'est la loi, Pierre, Jean, Jacques ont leurs petits-enfants à la garderie, ils sont obligés de rester à la maison. L'éducation, c'est un service essentiel. C'est là que vous perdez la sympathie du public. Vous ne pouvez pas garder les enfants quatre semaines sans aller à l'école. »
Sur les réseaux sociaux, ce commentaire a fait beaucoup réagir, autant du côté positif que négatif.
D'abord, bien des gens ont remercié le sportif pour son intervention :
- « Merci M.Savard d’avoir parlé au nom de la majorité des gens!! »
- « Merci, M. Savard, d’avoir exprimé haut et fort une vérité partagée par une grande partie de la population. »
- « Merci monsieur Savard pour votre intervention! Vous n’avez pas gagné autant de coupe Stanley par hasard…💪👍 »
Puis, d'autres ont, au contraire, plutôt été choqués par son commentaire :
- « De quoi il se mêle lui, le Monsieur du hockey à dire c’est quoi un service essentiel? »
- « Bravo madame , Serge Savard devrait reprendre le contrôle du Canadien de Montréal. Il réglerait a l 'entendre avec ses propos à votre cause tous les problèmes de son ancien employeur. »
- « Il est ridicule dans son intervention, il connaît quoi dans le fait de se battre pour ses droits de travailleur? »
Caroline Senneville a répondu, essentiellement, ceci à Serge Savard : « Peu importe leur appartenance syndicale, les profs ou tous les quarts de métier, quand ils font la grève, c'est pour le bien-être des jeunes. »
Vous pouvez revoir l'entrevue complète de Caroline Senneville ici.