D'abord, quand Guy A. Lepage lui demande s'il était triste de voir se terminer son émission si rapidement, Lapointe répond : « Oui, par contre, dans les conditions où on a eu à enregistrer ça, non, j’étais très heureux que ça finisse. »
« Il y a une espèce de culture du vide à la télévision », précise-t-il. « Il n’y a à peu près que dans votre émission où on peut parler de vrais sujets et je crois que Radio-Canada se déculpabilise beaucoup avec votre émission. »
« Le concept était froid, oui, parce que les conversations ne pouvaient pas aller là où elles devaient aller », explique-t-il en parlant de son défunt Stéréo pop. « Les matchs entre les artistes étaient imposés. Au départ, ce devait être des constellations de gens qui se connaissent et qui s’aiment, mais on ne pouvait pas parce qu’il fallait un minimum de « A » et moi les ostis de « A », j’en ai plein le tabarnak de cul, parce que ça finit par faire une télé aseptisée. »
De plus en plus choqué, le coach de La voix a fini par s'enflammer contre cette télévision stérile. « J’ai été en tabarnak. J’ai réalisé que la télé n’est pas un milieu créatif. La télé est un milieu politique, de patronat. Radio-Canada devrait faire son vrai mandat, diffuser de la culture, diversifier. J’en ai plein le cul. J’en ai plein le cul de voir toujours les mêmes visages. Je fais partie de ces visages-là. Je suis là, je suis heureux, mais il y a toute une scène à montrer. »
Voyez l'intégrale de cette « montée de lait » ci-dessous, et découvrez les nombreuses réactions qu'a engendrées celle-ci ici.