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On assiste au tournage de l'émission JMP : Jean-Marc Parent en pleine forme

Les tournages des quatre émissions spéciales JMP, qui seront diffusées à TVA l'automne prochain, sont en cours dans la Capitale-Nationale.

Jean-Marc Parent et son équipe ont transformé la salle du Manège-Militaire en véritable terrain de jeu. 300 000 W de lumière, 60 000 W de son, une passerelle, des écrans géants, des échafauds des deux côtés où sont installés certains spectateurs sur des tabourets : tout a été réfléchi pour créer une ambiance de fête malgré les mesures sanitaires en vigueur.

Voyez des images de son décor spectaculaire ici.

Lorsque Jean-Marc Parent est apparu sur la scène, le public lui a servi une ovation de plus de 10 minutes. Il était heureux, mais à la fois un peu confus. « Je pensais que vous me niaisiez », a-t-il déclaré lorsque les applaudissements ont pris fin. On retrouve ici une formule classique de l'humoriste. Il raconte des anecdotes et échange avec les spectateurs des premières rangées. Mercredi soir, il y avait, au premier rang, un jeune homme de 13 ans qui se disait, lui aussi, hypocondriaque. Il a discuté avec lui et ses parents de cette condition qui le met, depuis toujours, dans une position incommodante. D'ailleurs, deux de ses médecins étaient présents dans la salle et homologuaient certaines de ses histoires farfelues.

Il a ainsi raconté dans les détails sa récente urétéro-scopie (retirer une pierre au rein). Personne ne dépeint mieux une visite à l'hôpital que Jean-Marc Parent. Il parsème son récit de tellement de détails qu'on se croirait dans la salle d'opération avec lui. Évidemment, il a également abordé le sujet de l'heure : la COVID. D'entrée de jeu, il a indiqué avoir reçu deux doses d'AstraZeneca, le vaccin « de seconde main », puis a évoqué son rapport avec les complotistes. L'humoriste précise également ne pas être allé en Floride l'hiver dernier; « pas à cause de la pandémie, à cause de l'opinion publique ». Il a donc joué au hockey et à des jeux sur table, au Scrabble notamment, avec ses amis restés au pays et son amoureuse, Annick.

On a aussi suivi ses aventures avec la horde d'écureuils dans sa cour dont il a voulu se débarrasser avec une carabine à plomb, puis en sollicitant les services d'un exterminateur. Rien n'y fait, les rongeurs règnent toujours en maître chez lui. Jean-Marc Parent a aussi évoqué sa récente prise d'antidépresseur et les effets secondaires associés, puis sa discussion avec un curé qui tâchait de le convertir au christianisme.

Il n'a définitivement rien perdu de sa fougue et de sa vivacité d'esprit. Les trois heures de spectacle n'ont pas semblé le fatiguer, au contraire. Jean-Marc Parent est définitivement dans son élément sur une scène et son bonheur est contagieux. On a bien hâte de le redécouvrir dans ces quatre émissions de 60 minutes en novembre prochain. Parions qu'il saura, à nouveau, rallier les foules devant leurs téléviseurs!

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