Ce lundi, les téléspectateurs ont pu renouer avec un concept modifié de La tour, alors que le comédien Gildor Roy a pris possession des lieux pour la saison. Pour l'occasion, celui-ci s'était entouré de Michel Charette, grand ami dans la vie, de même que la comédienne Mélissa Désormeaux-Poulin et la nouvelle voisine, Hélène Bourgeois Leclerc.
D'emblée, nous avons pu constater que le loft avait changé, pour prendre les couleurs de Gildor Roy. On y a notamment ajouté une table de billard et quelques éléments qui serviront durant la saison. Plus encore, on a remplacé le traditionnel Ringolos de Patrick Huard par un ceviche de pétoncles apporté par Hélène Bourgeois Leclerc, rien de moins! Plus encore, nous avons eu droit à davantage de sketchs et d'apartés, ce qui n'a pas brisé le rythme, au contraire.
Par ailleurs, le nouvel animateur a choisi un ami pour briser la glace, ce qui le plaçait dans une situation de confiance assurément. Par contre, plutôt que d'aborder des sujets que nous avions souvent entendus entre les deux, les deux amis ont conversé de sujets plus personnels, allant dans des zones d'émotion que nous avions peu vues auparavant.
Par exemple, lorsque Michel Charette a abordé sa jeunesse, pendant laquelle un surpoids était automatiquement associé à la laideur dans sa famille, les téléspectateurs ont eu droit à un grand moment de vérité. L'entrevue avec Mélissa Désormeaux-Poulin était sympathique, mais peut-être un peu plus convenue.
Dans ce contexte, Gildor Roy s'est montré à l'aise dès le départ, faisant montre de sa bonhommie habituelle. Les questions posées étaient pertinentes et les conversations fluides. Il est évident que nous prendrons plaisir à entendre son rire communicatif dans nos salons tous les soirs de la semaine. De son côté, Hélène Bourgeois Leclerc a montré qu'elle pouvait bien s'impliquer dans les discussions, même si ce n'était pas elle qui les initiait. Sa participation s'avère un bel ajout cette saison. Nous aimerions bien la voir aborder des sujets plus pointus, comme le féminisme, la masculinité toxique ou autre.
À la toute fin de l'émission, nous avons pu voir Alexandre Barrette, dans un segment plus amusant que pertinent. On comprend que celui-ci agira régulièrement comme le comic relief, mais nous pensons qu'il a aussi beaucoup à apporter aux discussions, notamment avec le côté émotif qu'on lui découvre dernièrement. En somme, une première très réussie pour Gildor Roy et la promesse que la saison sera belle et bonne.