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Louis-José Houde : Voyez son bilan spontané du Gala de l’ADISQ 2022

Gala de l'ADISQ 2022

Nous en parlions avec Pierre Lapointe lors du Premier Gala de l’ADISQ 2022, la semaine dernière : le sort des galas de remises de prix culturels, au Québec comme ailleurs, est de plus en plus incertain.

Or, les réactions semblaient unanimes sur les réseaux sociaux et dans la salle, dimanche soir, au terme de la 44e grand-messe annuelle de la musique d’ici : avec un Louis-José Houde toujours inspiré et allumé à la barre, la célébration de l’ADISQ a encore sa raison d’être.

Un vent favorable qui a fortement réjoui Louis-José, qui est d’avis, comme son comparse Lapointe, que les galas sont encore très pertinents à plusieurs niveaux.

« C’est le fun à entendre! Il y a eu beaucoup de ça, dernièrement. Cette année, c’était un peu à contre-courant, contre vents et marées, qu’on faisait ça. Mais ça ajoutait une couche de motivation, je te dirais. Moi, j’y crois encore, et j’ai beaucoup de plaisir à le faire, et tant mieux si le plaisir que j’ai traverse l’écran », a détaillé Louis-José Houde à Showbizz.net.

En guise de bilan du rendez-vous mondain, l’hôte salue le fait que le nombre de prestations musicales en cours de cérémonie soit passé de 6 à 8 depuis l’an dernier.

« C’est deux de plus, et dans mon feeling à moi, ça paraissait. Je trouve qu’il y avait quelque chose de plus musical dans la soirée, avec moins de prix et plus de chansons. Je pense que c’est ce qui différencie un peu ce gala des autres. Ce n’est pas qu’une remise de prix, c’est un gros show de musique. Je trouve que le rythme, d’où je me tenais, était toujours soutenu dans l’arc de la soirée. »

« J’ai aussi senti l’impact du retour à la normale. L’an dernier, on était ici [à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, NDLR], mais on était au tiers de la capacité, à peu près. De revenir comme en 2019… Ça fait déjà trois ans! Dès mon ouverture, j’ai senti beaucoup de chaleur. Les gens se sont levés à mon arrivée. Puisque c’est éclairé pour la télé, on voit vraiment chaque visage, et je trouvais que les gens étaient, en général, plus souriants que d’autres années. Je trouvais qu’il y avait un réel plaisir à reprendre la vie normalement », a poursuivi celui qui pilotait son 17e Gala de l’ADISQ, et qui n’est absolument pas tanné de son mandat.

« J’étais nerveux. Je me suis accroché deux ou trois fois dans mes textes. J’ai oublié des petites affaires qu’on ne voit pas, à cause de la nervosité. Ce n’est jamais facile, ces soirées-là! Mais on ne se tanne pas. Je souhaite que le gala continue, pour les artistes émergents, pour la relève. Un peu comme les Olivier, qui est davantage un gala pour la relève et les nouveaux talents. L’ADISQ et les Olivier sont devenus un peu cousins, en mettant tous deux les nouveaux talents de l’avant. Ce ne sont pas des célébrations d’artistes établis, comme l’étaient les Artis. »

Louis-José Houde termine actuellement sa tournée Mille mauvais choix, qu’il conclura définitivement le 22 décembre. Une courte série de spectacles, souhaitée ainsi. « Il y a eu un an entre la première et la dernière. C’est ma tournée courte », a spécifié l’humoriste.

Revivez ici, ici, ici et ici des bribes du Gala de l'ADISQ 2022, présenté à ICI Télé dimanche soir.

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