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Les Dieux de la danse : Pleins feux sur nos stars

Les Dieux de la danse : Pleins feux sur nos stars

Le concept est simple : chaque semaine, quatre couples formés d'artistes québécois s'affrontent dans une compétition où différents styles de danse sont abordés. Les juges maison, Chantal Lamarre, Nico Archambault et Serge Denoncourt, y vont ensuite de leurs commentaires et de leurs notes, pour un résultat qui fera évoluer les deux meilleurs couples plus avant dans la compétition.

Nous avons pu visionner les deux premiers épisodes de cette nouvelle proposition. Dans la première émission, qui sera diffusée le jeudi 10 septembre à 20 h, on met en vedette les couples formés de Debbie Lynch-White et Étienne Boulay, Anne Casabonne et Gardy Fury, Émily Bégin et Sébastien Benoît de même que Marie-Claude Savard et Jean Airoldi. Dans la deuxième (dont le rythme était beaucoup plus efficace), on suit Joannie Rochette et Jonas, France Castel et Marc Hervieux, Tammy Verge et Antoine Vézina ainsi que Léane Labrèche-Dor et Mathieu Quesnel.

D'emblée avec Les Dieux de la danse, il est facile de faire un parallèle flatteur avec certaines émissions américaines similaires, comme Dancing With The Stars ou So You Think You Can Dance, si ce n'est que de l'habillage de la scène, des éclairages et du style adopté pour la réalisation. Mais il est aussi difficile d'éviter les comparaisons avec Le match des étoiles animé par Normand Brathwaite, qui a été diffusé sur le même réseau de 2005 à 2009. La comparaison est toutefois avantageuse pour la nouvelle émission d'ICI Radio-Canada. En effet, ici, on laisse toute la place aux artistes. Il n'y a pas de danseurs professionnels pour les faire valoir, pas d'accessoires et pas d'artifices. Un artiste ne pourra donc briller que par son talent, son énergie, son dévouement ou sa folie. Et c'est bien ce qu'on veut voir. Il faut notamment voir les duos formés de Joannie Rochette et Jonas de même que Léane Labrèche-Dor et Mathieu Quesnel.

L'animateur Jean-Philippe Wauthier, divertissant au possible, s'acquitte honnêtement de sa tâche. On aurait toutefois laissé de côté le vouvoiement excessif qui manque de naturel et nuit légèrement au rythme. On a par contre beaucoup aimé les capsules avec sa famille, dont plusieurs membres sont des danseurs, qui nous laissent croire que l'animateur pourrait tenter une chorégraphie d'ici la fin de la saison. Cela reste à voir!

La complexité avec ce type de compétition, c'est qu'au Québec, on n'aime pas voir nos artistes se faire écorcher. On se rappellera d'ailleurs le moment, dans Le match des étoiles, pendant lequel Yves Desgagnés avait osé donner un 2 sur 10 à un concurrent, ce qui avait soulevé tout un tollé. Cette problématique persiste ici, ce qui rend le système de pointage un peu stérile, tout comme l'intervention des juges qui font tout pour être amusants. Serge Denoncourt, qui se la joue bad boy, a l'atout dans le jeu et peut ultimement décider du sort des concurrents. C'est ainsi qu'un gagnant peut devenir un perdant et vice-versa, un système qui risque de ne pas plaire à tous. Il faut toutefois donner la chance aux coureurs de faire leurs preuves et surtout à nos vedettes de nous éblouir chaque semaine, et c'est bien là le but.

L'émission Les Dieux de la danse sera diffusée les jeudis à 20 h à compter du 10 septembre.