Publicité
Télé

Les danseurs de Révolution demandent de meilleurs cachets

Le Devoir rapporte que les danseurs de Révolution ont demandé à la production d'améliorer leurs conditions de travail.

Si des améliorations ont été faites depuis la première saison, il y a encore beaucoup de travail à faire, notamment au niveau des cachets accordés aux artistes.

Le journal rapporte que le contrat soumis par la production prévoyait un montant de 200 $ par jour de tournage à partir de la deuxième phase de la compétition. « Il y avait donc trois journées de la phase 1 qui n’étaient pas du tout rémunérées. […] C’est inacceptable », déplore le porte-parole des danseurs, Nicholas Bellefleur.

Le cachet serait, en effet, en dessous des recommandations faites par l’Union des artistes, qui suggère plutôt 467 $. Le Devoir indique que l'UDA essaie de négocier avec les producteurs depuis la première saison.

À la suite d'une négociation en mai et en juin derniers, une bonification des cachets a été opérée, passant de 200 $ à 250 $ par journée de tournage dès la deuxième phase, puis 300 $ à la troisième. « La phase 1 reste impayée, et les tarifs restent en deçà des standards de l’UDA, malheureusement, dit Nicholas Bellefleur. De plus, on n’a toujours pas de compensations pour les répétitions et les heures de studio. »

Le porte-parole indique que créer un solo d'une minute trente demande environ 20 heures de travail et que cette partie « n’est pas rémunérée avec Révolution ». Le producteur de l'émission réplique à cela que chaque candidat sélectionné reçoit une compensation financière pour chacune de ses présences. « Au fil des saisons, les compensations et les services donnés aux participants ont été bonifiés et ont évolué », précise Guy Villeneuve.

Ce dernier rappelle aussi que les danseurs bénéficient d'une visibilité exceptionnelle grâce à Révolution. « De nombreux danseurs se sont vu offrir des occasions exceptionnelles et des portes se sont ouvertes pour eux : contrats pour les chorégraphes ou les danseurs à La voix, à Star Académie, à Célébration, au Cirque du Soleil, dans les spectacles de Véronic DiCaire, pour ne nommer que ceux-ci. »

En raison de ces conditions précaires, plusieurs danseurs refusent, encore aujourd'hui, de participer à l'émission. « Malheureusement, non seulement Fair-Play passe à côté de talents exceptionnels, mais le grand public aussi. Personne n’y gagne », indique l'avocate des danseurs, Janelle Hacault.

PETiTOM, qui a participé à la deuxième saison de Révolution, a indiqué sur ses réseaux sociaux que cet article était « un pas vers l'avant ».

Mentionné dans cet article