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Les bracelets rouges : Plus forts que la maladie

Les bracelets rouges

Les séries tournant autour des histoires tantôt tragiques, tantôt touchantes prenant forme à l’intérieur des murs et des couloirs des hôpitaux sont généralement un gage de succès, et ce, peu importe où elles sont diffusées dans le monde. Mais avec sa toute dernière fiction, Les bracelets rouges (adaptée de la série catalane Polseres vermelles), TVA désire faire vibrer une fibre bien particulière chez les téléspectateurs.

Écrite par Michel Brouillette et Stéphanie Perreault, la série nous transporte au cœur d’un centre hospitalier où résident malgré eux sept jeunes âgés entre 9 et 17 ans. Ces derniers combattent différents maux, allant de la tumeur osseuse aux troubles alimentaires, en passant par les problèmes cardiaques et les troubles du comportement (pour ne nommer que ceux-ci).

Certains occupent l’espace depuis un certain temps déjà, toujours dans l’attente de bonnes nouvelles, tandis que d’autres viennent d’être hospitalisés pour une opération délicate, ou un incident en apparence banal qui pourrait révéler quelque chose de beaucoup plus sérieux.

Entre le soutien, la peur de l’inconnu, le courage, le doute, l’espoir et la résilience, Les bracelets rouges semble vouloir dresser un portrait assez large et étoffé d’une situation ayant un impact émotionnel et physique considérable, et ce, au-delà du jeune individu qui la vit de l’intérieur.

Le premier épisode met habilement en place les bases de tous ces éléments en nous laissant entrevoir les progrès, les déceptions, les rapprochements et les conflits à venir.

En abordant la question de la maladie par l’entremise d’un âge où la vie semble encore pleine de promesses, où le caractère d’un individu demeure passablement houleux et imprévisible, où les pronostics ne peuvent faire fi de certaines préoccupations et du désir amoureux, les deux auteurs échafaudent rapidement une série de trames dramatiques permettant aux éléments du récit d’être constamment remis en perspective, et de se nourrir les uns des autres.

D’ailleurs, malgré une telle approche, le vice-président (contenus originaux) chez Québecor Contenu Denis Dubois a tenu à préciser lors d’un point de presse que la série s’adressait à un public de tous âges de par la force dramatique et les multiples implications du sujet abordé.

« Ce n’est pas parce qu’on met en scène des jeunes que c’est forcément une série jeunesse. Quand on parle de la maladie d’un enfant, tout le monde est concerné. Le corps médical est concerné. Les parents sont concernés. C’est une série où on est assuré d’avoir un public très familial », a-t-il notamment souligné.

Déjà habitué à mettre en scène des personnages d’adolescents et de jeunes adultes, le réalisateur Yan England tire le meilleur de sa jeune distribution, composée notamment de Noah Parker, Anthony Therrien, Audrey Roger, Étienne Galoy, Léane Désilets et Mylia Corbeil Gauvreau.

Ces derniers campent d’ailleurs avec fougue de jeunes êtres que les auteurs ont pris grand soin de ne pas définir que par leur maladie. Il y a évidemment la noirceur et le tumulte de ces drames humains. Mais il y aussi l’espoir, l’optimisme, voire parfois l'insouciance, qui ne peuvent qu'en jaillir malgré tout lorsque les personnes touchées n'en sont qu'aux premiers balbutiements de leur vie.

Une série qui sera définitivement à surveiller.

La première saison des Bracelets rouges est composée de dix épisodes de soixante minutes, lesquels seront diffusés les mardis à 20 h à compter du 4 janvier, sur les ondes de TVA.