Étienne Boulay fait partie des porte-paroles de l'initiative Bell cause pour la cause, un programme de grande envergure destiné à briser le silence entourant la maladie mentale.
L'ancien joueur des Alouettes de Montréal a fait une vidéo publicitaire dans le cadre de cette campagne dans laquelle il discoure sur ses propres problèmes mentaux, sa tentative de suicide et ses nombreux excès. « Encore une fois je retourne dans le patern de prétendre que je vais bien », dit-il dans cette vidéo émouvante, que vous pouvez découvrir au bas de l'article.
On se rappellera que, il y a un an de cela, Étienne Boulay avait livré une entrevue bouleversante à Tout le monde en parle, s'ouvrant sur ses problèmes de santé mentale.
Boulay a révélé mercredi qu'il prenait maintenant une pause des caméras et retournait en thérapie.
« Il y a deux mois, lorsque nous avons tourné les publicités [de Bell Cause pour la cause] et que j'ai spontanément parlé de l'importance de demander de l'aide et d'accepter celle qui nous est offerte, j'étais loin de me douter que je me retrouverais moi-même devant le même dilemme à peine quelques semaines plus tard », avoue-t-il courageusement.
« Sur les conseils de ma famille et de mes agents, j'ai pris la décision de saisir les mains tendues et de retourner en thérapie. Je passerai le mois de janvier loin des caméras, des micros et des réseaux sociaux. C'est difficile pour moi à accepter et c'est également quelque chose que je trouve très difficile à annoncer publiquement. Je le fais par souci d'authenticité et dans l'espoir que ça puisse aider quelqu'un d'autre à sortir de l'ombre. »
Sa conjointe, Maïka Desnoyers, a appuyé entièrement la sage décision de son amoureux en publiant une photo de lui accompagné d'un touchant message d'espoir. « Je ne compte pas répondre à aucune question sur le sujet, mais je tenais tout de même à dire que je le supporte dans ses démarches afin de rentrer en thérapie et en sortir plus fort », a-t-elle souligné.
Une photo publiée par Maïka Desnoyers (@maikadesnoyers) le
Voyez le témoignage d'Étienne Boulay ci-dessous :