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Échange émotif inattendu entre Sophie Prégent et Julie Snyder en direct

La semaine des 4 Julie

Ce mercredi soir, Julie Snyder recevait Sophie Prégent sur son plateau.

Ensemble, elles ont abordé le couple, avec ses hauts et ses bas.

La présidente de l'Union des artistes a avoué qu'elle avait cru, à un certain moment, que c'était la fin de son couple, notamment en raison de la situation familiale difficile qu'elle et son amoureux vivaient avec leur fils autiste, Mathis.

« Il y a un moment où on s'est dit : "je pense que nous sommes allés au bout de ça". Ça ne se pouvait plus. Il est arrivé une bombe dans notre couple. Charles était prêt à partir et j'ai dit : "moi, je ne vais pas te retenir, si c'est ça que tu veux, ce sera ça, mais moi j'ai vu le divorce de mes parents, la poursuite en justice; je n'irais pas là. Si on se sépare, il va rester quelque chose de positif". Je voulais au moins qu'il reste de l'amitié, du respect de l'admiration. J'ai dit : "si c'est ça au bout de 6 mois, ce sera ça, je vais l'accepter, mais pas de même, pas comme ce qu'on est en train de faire". »

Elle indique : « C'est normal les chicanes, on se chicane encore Charles et moi », et fait une pause avant d'indiquer : « ça me fait drôle de te parler de ça Julie ».

Elle ajoute : « Julie, toi qui me poses ces questions-là, je trouve ça admirable, d'abord parce que ta vie, on la connaît, on l'a vue. Je trouve ça admirable », a-t-elle lancé.

L'animatrice ne s'attendait visiblement pas à un tel compliment. Elle a reçu l'intervention de Sophie Prégent de façon très émotive. Il y a rarement des silences en télévision populaire, mais ceux-ci étaient beaux et sincères.

Il faut savoir que nous apprenions dans le premier épisode de Autiste, amour et amitié que le fils de Sophie Prégent et Charles Lafortune a développé récemment une nouvelle maladie. Apprenez-en plus ici.

Dans cet ordre d'idées, la maman a poursuivi son récit : « On est en direct ce soir. Mon fils s'est désorganisé avant qu'on arrive ici. Charles était dans le garage. Quand mon fils se désorganise, il se frappe. Il est grand, il est fort et j'ai toujours peur. Ça peut provoquer une crise d'épilepsie. J'ai frappé du pied tellement fort que Charles a compris qu'il se passait quelque chose et il est monté. C'est correct, il n'est rien arrivé. Maintenant, ça fait partie de ma vie. J'ai besoin de continuer, malgré tout, malgré ça, avec ça. »

Une belle rencontre entre deux femmes fortes qui ont bravé bien des tempêtes et qui se respectent et s'admirent.

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