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Brandon du Grand Chantier Rona a vécu une aventure plus difficile physiquement que les autres : voici pourquoi

Le Grand Chantier Rona

Brandon a séduit les téléspectateurs québécois cette saison avec son franc parler coloré ainsi que son altruisme et son positivisme inspirants au Grand Chantier Rona.

Bien que nous ayons toujours vu le journalier de 26 ans avec le sourire aux lèvres, son aventure n'a pas été aussi facile qu'on pourrait le croire.

En effet, Brandon a vécu un accident qui a laissé des séquelles. « J'ai eu un accident de skidoo », nous raconte-t-il. « On s'en allait, moi et mon chum, à une cabane à pêche. On passait par les trails de skidoo. On commençait à rouler un peu plus tard le soir. Rendu dans une curve - il n'y avait pas de pancarte - je l'ai dépassé. On ne voyait pas si loin que ça en avant de nous autres. Je l'ai regardé en le dépassant et j'ai vu qu'il me faisait des signes. Quand je me suis remis de bord, j'ai fessé un ruisseau. »

J'ai eu les deux jambes paralysées, les deux hanches déboîtées, la cheville, le tibia, tout égrainés. J'ai passé un bon huit mois à me rétablir de ça. Aujourd'hui, j'ai une jambe de métal.

Il ajoute : « Ça a été vraiment dur mentalement aussi parce que j'étais un gars sportif, hyperactif aussi. Aujourd'hui, à toutes les fois que je fais un pas, à toutes les fois que je me mets à genoux, que je plie la cheville, ça me fait une douleur extrême. Je continue à avancer quand même. »

L'aventure du Grand Chantier Rona n'en est pas une facile physiquement, et pour Brandon, cela a été encore plus ardu.

« On a commencé avec la salle de bain d'en haut. On a passé notre temps dans les premières semaines à monter les marches, descendre les marches, monter les marches. Ça n'avait aucun sens. Je me suis dit que ça commençait très fort pour moi. Ça m'a épuisé one-shot, mais en même temps, quand tu te dis dans ta tête que t'es capable et que tu te motives toi-même, c'est fou comment ça m'a aidé. Juste à la job, tout le monde me voit boiter et j'en fais pas autant que là-bas. Je ne marche pas autant que ça. Mon frère aussi s'est dit : "comment il va faire pour arriver à se rendre jusqu'au bout avec son pied?". »

Brandon tenait à ce que ses limitations physiques ne soient pas trop mises de l'avant. « Je ne voulais pas trop que ça paraisse. J'avais une attelle que je mettais souvent. La prod aussi m'a sorti de là à un moment donné pour aller chercher des pilules pour mon pied, des attelles et tout. »

Dans toute l'aventure, il y a eu un moment pire que les autres pour Brandon.

Ça a été dur aussi de continuer de travailler avec toute la douleur que j'avais.

« Quand le monde on du métal dans le corps et que la pluie s'en vient, ils le ressentent beaucoup. Puis à un moment donné dans la saison, la neige fondait, il mouillait. C'était dégueulasse dehors. Pour moi, c'était terrible ce que je ressentais dans mon pied. J'avais une extrême douleur. Je leur ai dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas pris de la cortisone parce que je ne voulais pas trop en prendre pour ne pas m'habituer à ça. J'aime mieux quasiment tolérer ma douleur et ne pas m'habituer trop trop à la cortisone. Mais là, pour vrai, je n'en pouvais plus. Ils m'ont envoyé prendre des rendez-vous. Finalement, les rendez-vous allaient être dans la semaine. J'allais rater de l'ouvrage. Je ne pouvais pas aider mes coéquipiers. C'était soit que j'allais dans la semaine pour faire ma piqûre ou bien je laissais faire. J'ai dit que je n'abandonnerais pas mon équipe. Puis, la température s'est améliorée, donc ça m'a aidé. »

Après avoir entendu son histoire, nous sommes d'autant plus impressionnés par la résilience et le positivisme de Brandon!

Lisez ici ce quels sont les plans du couple quant à leur futur déménagement à Sorel-Tracy.

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