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Entrevue

Anaïs Favron et Isabelle Ménard nous parlent de Avec ou sans cash

Les filles d'Avec ou sans cash s'envolent vers l'Asie pour la 2e saison

Avec ou sans cash est définitivement l'un de nos coups de coeur télévisuel de l'année 2017. Pertinente et divertissante, l'émission transporte les téléspectateurs dans les plus grandes villes d'Europe et propose deux façons de voyager. Découvrez les détails de ce concept novateur ici.

L'émission est une idée originale, développée au Québec par la compagnie de production Trio Orange. « Les gens de Trio Orange ont rencontré Anaïs pour lui proposer le projet et ils lui ont demandé de trouver quelqu'un avec qui elle aimerait voyager. Elle a eu la bonne idée de penser à moi », nous explique Isabelle Ménard. Mentionnons que les deux animatrices sont des amies de longue date, qui ont souvent voyagé de pair par le passé.

Le choix des villes visitées s'est fait en collaboration entre le studio, les animatrices et le diffuseur. « Évasion avait son mot à dire parce qu'il ne voulait pas que l'émission s'intéresse aux mêmes villes que d'autres dépeintes dans ses autres séries. On a donc un peu pris les villes qui restaient », raconte Anaïs Favron. « Je n'aurais peut-être pas pensé à ces villes-là au départ, mais ça m'a obligé à aller voir des choses que je n'aurais pas choisies de prime abord », poursuit Isabelle. « Ce fut souvent de très belles découvertes. »

Parmi les treize destinations visitées par les animatrices, leurs villes préférées sont : Budapest, Barcelone, Reykjavik, Berlin et Copenhague. « Budapest c'est la surprise du lot », rapporte Anaïs. « Barcelone, ça reste, pour moi, une ville que j'adore et je retournerais à Reykjavik n'importe quand, c'était magnifique. » Isabelle, de son côté, mentionne avoir adoré la capitale de l'Allemagne. « J'ai beaucoup aimé la drive de Berlin. C'est une ville dynamique et multiculturelle. Il faut aussi mentionner Copenhague, qui est génial. »

Les villes dans lesquelles il est le plus difficile de vivre avec 100 $ ? Reykjavik et Genève. « C'est pratiquement impossible, de s'en sortir avec 100 $ CD. Ce sont des villes beaucoup trop dispendieuses. À 150 $, on pourrait se débrouiller, mais 100 $ c'est vraiment trop bas », précise Isabelle. « Avec 100 $, souvent, on ne mangeait pas assez », rajoute Anaïs.

Les deux amies ont participé à la recherche préalable, mais avouent avoir dû parfois changer leurs plans une fois sur place. « On était une petite équipe et on a travaillé super fort. Des fois, on trouvait des choses intéressantes dans nos recherches, mais on ne pouvait pas y aller parce qu'ils n'acceptaient pas les caméras, des fois ça ne rentrait pas dans aucun des deux budgets ou ce n'était pas ouvert la semaine où on était là. Il y a toute une logistique qui ne paraît pas dans l'émission, mais qui est assez complexe », souligne Anaïs.

« Il y a des fois où, même si on a fait de la recherche en amont, quand on arrive sur place, ça ne marche pas », poursuit Isabelle. « À Barcelone, j'avais trouvé une fête de quartier qui avait l'air super hallucinante et je m'étais dit que j'allais y aller si j'avais le 100 $. Finalement, quand je suis arrivée là, c'était une quarantaine de personnes âgées avec des chaises en plastique qui tournaient en rond. On a donc dû trouver une autre solution pour avoir du fun. On a improvisé au complet la finale de Barcelone dans mon cas. »

« C'est ça aussi quand on voyage. Quand on arrive sur place, ce n'est pas toujours comme on pensait. Ça ressemble à la vraie vie notre émission », spécifie Anaïs Favron. « On a voyagé pour vrai. Je pense que c'est ça que les gens ressentent. On a marché, on a pris le métro. On a vraiment fait ce qu'on aurait fait si on avait eu 100 $ ou 1 000 $ dans la vraie vie. »

Même si, au départ, les deux femmes espéraient toujours avoir le 1 000 $, elles ont rapidement constaté que l'argent n'avait pas autant d'importance qu'on pourrait le croire. « Avec le recul, les plus belles activités ont été celles faites avec le 100 $ parce qu'on était soit avec des gens plus jeunes ou dans des quartiers plus underground. On a eu plus de relations humaines avec le 100 $. Quand tu n'as pas d'argent et que tu ris de ne pas en avoir, tu rencontres du monde cool. Les auberges de jeunesse ce n'est plus comme c'était quand on avait 20 ans, c'est beau, c'est écolo, tu y rencontres plein de monde. Ça, pour moi, ç'a été une très belle découverte : dormir à pas de cash », s'étonne Anaïs.

Elles nous ont également expliqué que chacune des destinations était tournée en 2 jours et demi avec une petite équipe de 5 personnes lors de trois blocs : un en juillet, un en août et le dernier à la fin septembre-début octobre. « On a vraiment vécu intensément ces semaines-là. Quand c'est la quatrième ville que tu fais et que tu te réveilles dans un hôtel sans trop savoir où tu es rendu, c'est particulier… En plus, il faut que tu mettes ton cerveau en mode anglais, même si les gens parlent une autre langue complètement. C'est une expérience physique et culturelle intense », explique Isabelle.

Si vous aimez les voyages, vous vous devez de voir cette magnifique série (un concept québécois en plus!) qui sera diffusée en boucle cet été sur le canal Évasion. Préparez vos enregistreurs numériques! Pour voir la bande-annonce et en apprendre davantage sur l'émission, cliquez ici.