Philippe Bond a annoncé, ce jeudi 21 juillet, par l'entremise de son compte Instagram, qu'il mettait fin à ses contrats professionnels, et se retirait du même coup de la vie publique.
Une annonce qui est survenue dans les minutes ayant suivi la publication d'un article dans La Presse, dans lequel huit femmes ont allégué avoir été victimes d'inconduites sexuelles de la part de l'humoriste. Des accusations allant de commentaires sexuels déplacés à touchers non désirés, en passant par baisers forcés, fellation imposée et relation sexuelle non consentante.
« Suite à l'article de La Presse qui est paru aujourd'hui, je suis atterré par ce que je viens de lire. Je ne reconnais pas la personne qui est décrite dans cet article », a affirmé l'humoriste.
« Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique et de la radio et des spectacles.
Je dois protéger et prendre soin de mes proches mais surtout je dois être là pour mes enfants et ma femme. Penser à ce qu'ils auront à traverser avec moi me bouleverse, car il n'y a rien de plus important pour moi qu'eux. »
Le nom de Philippe Bond s'était récemment retrouvé dans l'actualité après que l'humoriste Thomas Levac l'eut accusé d'être un « violeur » au cours de l'enregistrement d'un podcast.
Bond avait alors clamé « haut et fort son innocence », disant n'avoir « d’autre choix que d’entamer des procédures légales ».
Dans sa plus récente sortie, l'humoriste n'a pas spécifié s'il comptait toujours intenter des procédures judiciaires contre l'humoriste Thomas Levac.