Une lettre épatante écrite par Tom Hanks à 18 ans refait surface

Bien avant que l'acteur de 59 ans connaisse le succès au cinéma, il était un simple étudiant de Skyline High School qui rêvait grand.

Dans une lettre qui est, depuis peu, présentée dans une exposition à la Library of Motion Picture Academy de Beverly Hills, Hanks écrit à un réalisateur, George Roy Hill, qui venait de gagner un Oscar pour son travail de réalisation (en 1974).

« Cher M. Hill, je viens de voir votre film hautement divertissant et gagnant d'un Oscar, The Sting, mettant en vedette Paul Newman et Robert Redford, et je l'ai vraiment apprécié. Ce serait maintenant approprié que vous «me découvriez» », commence-t-il légèrement trop confiant, mais tout à la fois amusant.

« Maintenant, je sais ce que vous vous dites ( qui est ce gamin?) et je peux comprendre vos appréhensions. Je ne suis personne... Je ne suis pas beau. Je ne suis pas bâti comme un dieu grec et je ne peux même pas me faire pousser la moustache, mais je me dis que si certaines personnes paient pour aller au cinéma... ils paieront pour venir m'y voir ».

Il se prend ensuite au jeu d'imaginer certaines manières dont le réalisateur pourrait le découvrir.

« Voyons ensemble les détails de ma découverte. Nous pouvons le faire de la manière dont Lana Turner a été découverte, je prends place sur le tabouret d'un petit café, vous entrez et me voyez et - BINGO - je suis une vedette. Ou peut-être pouvons-nous faire cela autrement. J'entre dans votre bureau un jour et je vous supplie pour un travail. Pour vous débarrasser de moi, vous me donnez un rôle de figuration dans votre film. Pendant le tournage, la vedette se casse une jambe dans sa loge et parce que vous êtes en retard dans votre horaire, vous m'offrez arbitrairement le rôle et - BINGO - je deviens une star ».

Même à l'époque, Hanks semblait avoir compris que la célébrité ne lui monterait pas à la tête... ou presque.

« Tous ces plans sont bien pour moi ou n'importe quelle autre manière dont vous souhaiteriez procéder, cela m'importe peu. Mais mettons une chose au clair. M. Hill, je ne veux pas être une mégastar hollywoodienne qui fait ramper les filles, mais bien un simple garçon américain qui a réussi, qui possède une Porsche et qui appelle Robert Redford «Bob» », conclut-il.

Il serait impossible pour moi d'aimer encore plus cet acteur.