C'est ce lundi 13 juillet qu'Éric Salvail retournait en cour.
Trois nouveaux témoins ont été entendus. Avec ceux-ci, la Couronne a voulu « contrer l’image que M. Salvail a pu laisser au tribunal », indique un journaliste du Devoir. Rappelons qu'en février dernier, Éric Salvail avait indiqué qu'il n'était « pas le type de personne à commettre ces infractions ».
Le TVA Nouvelles rapporte ceci par rapport auxdits témoignages :
Témoignage #1 (Employé de Radio-Canada, fin 99-début 2000) « (L'accusé) a émis des commentaires de nature sexuelle répétés à son égard. Il pouvait le suivre dans l'ascenseur, tenter de lui mettre la langue dans l'oreille, se frotter le sexe contre lui ou lui tâter les fesses. » - extrait de la requête
Témoignage #2 (Employé de Productions J en 2003) « (Le témoin) était penché vers l'avant sur son bureau, coudes appuyés et deux téléphones aux oreilles. (L'accusé) est entré subtilement pour se rentrer derrière lui, le saisir par le derrière, s'est frotté le tronc contre lui en lui touchant le torse de ses deux mains. » - extrait de la requête
Témoignage #3 (Employé de Sucré salé en 2003) « Un soir, alors que (le témoin) cherchait un trombone dans le bureau d'une recherchiste, (l'accusé) s'est discrètement dirigé vers lui alors qu'il était debout (...). Il a senti la main de (l'accusé) glisser sur sa craque de fesses jusqu'à se rendre à ses testicules. » - extrait de la requête
L’avocat de M. Salvail, Michel Massicotte, indique que ces témoignages n'ont rien à voir avec les incidents relatés par Donald Duguay. « Je trouve personnellement que M. Salvail est traité injustement », a-t-il dit, rapporte Le Devoir. « Parce que si [on accepte ces témoignages], on va faire le procès de la moralité d’Eric Salvail sur une période de dix ans. »