À 17 ans, Élisabeth Rioux connaissait une popularité croissante sur Instagram et lançait sa marque de maillots de bain, espérant voyager et découvrir le monde. Aujourd’hui, à 26 ans, la créatrice de contenu, dorénavant maman, semble mener la vie de rêve. Du moins, c’est ce que portent à croire les apparences. Un vague coup d’œil sur son profil ou sur les images qu’elle publie, exhibant des escapades aux quatre coins de la planète, dans des décors extravagants et des vêtements à la fine pointe de la mode (lorsqu’elle n’est pas en tenue de plage), suffit à susciter l’envie chez de nombreux fans.
La série Sans Filtres, une production Trio Orange, suivra donc l’influenceuse pendant plusieurs mois, de Montréal à son chalet familial, en passant par Milan, Miami et le Costa Rica. Lors du lancement de programmation Prime Vidéo, nous avons pu entrevoir des bribes de la série via une bande-annonce, dont seule une version courte est disponible au public pour le moment (voir un extrait au bas de l’article), qui dévoile des extraits de sa vie surmenée et se conclut avec une phrase poignante : « Je veux juste ne plus être Élisabeth Rioux ».
À travers un horaire intense à gérer sa compagnie, une vie familiale éclectique et la pression menaçante, on apprendra à connaître davantage la Québécoise dans son quotidien, avec ses hauts et ses bas.
En entretient avec Élisabeth, on comprend qu’au delà de montrer tout le travail derrière son succès, elle souhaitait surtout partager ses apprentissages.
« Des leçons de vie, il y en a beaucoup. Ce sera à voir dans la série. On a touché à beaucoup de sphères de ma vie personnelle. Autant le côté travail, amour, amitiés, que familial. »
Si sa vie déborde, elle n’a pas hésité à faire de la place au documentaire. « C’est sûr que je pense à ralentir. Mais ça, ça va être traité dans la série ! », promet-elle.
C’était un bon moment dans ma vie. Je suis prête à essayer quelque chose de différent. Sur le web, tu fais tout tout seul. En télé, tu as une équipe. Pour avoir fait les deux, je trouve vraiment que la télé, c’est beaucoup moins de travail que les réseaux. Les projets sont plus gros, mais parce qu’on est plus de monde, pour chaque personne individuellement, c’est moins de travail.
Si son expérience ne laisse pas nécessairement présager une carrière en télévision, elle laisse tout de même la vie suivre son cours. « Je me garde toujours une porte ouverte. Je suis le genre de personne qui change toujours d’idée, je pourrais avoir un discours là et dans deux mois, je serais ailleurs. J’y vais avec le ‘flow’. »
Les six épisodes de 30 minutes seront disponibles sur la plateforme d’Amazon Prime Vidéo. La sortie est attendue pour 2024.