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Plusieurs artistes dénoncent les agissements de Gilbert Rozon

Plusieurs artistes dénoncent les agissements de Gilbert Rozon

Après le scandale Éric Salvail qui a balayé le Québec mercredi matin, c'est l'affaire Gilbert Rozon qui est tombée dans les médias mercredi en fin de journée.

En effet, l'homme d'affaires derrière Juste pour rire notamment a démissionné de tous ses engagements professionnels mercredi après qu'une plainte pour agression sexuelle ait été déposée contre lui.

De plus, dans un article des journalistes Améli Pineda et Annabelle Caillou publié dans Le Devoir, neuf femmes dont plusieurs bien connues dans le milieu artistique dénoncent les inconduites de Gilbert Rozon.

Parmi celles-ci, on retrouve Pénélope McQuade. Elle indique : « Cette journée-là, j’étais avec ma fréquentation de l’époque. On était au Musée Juste pour rire, qui était le QG du festival. Je n’avais pas bu parce que je travaillais à 4 h. Je suis allée à la salle de bain, c’était une toilette privée. Tout de suite après moi, je sens quelqu’un qui rentre. Je vois la lumière se fermer et j’entends la porte se barrer. Et ce quelqu’un que j’ai aperçu était Gilbert Rozon. Il s’est jeté sur moi. J’ai complètement figé. Lui aussi d’ailleurs. [...] J’ai réussi à sortir et j’ai dit à ma fréquentation qu’on devait partir. »

Une déclaration très troublante provient de Salomé Corbo, qu'on peut voir dans Unité 9. La comédienne n'avait que 14 ans au moment des faits : « J’avais accès aux gros partys de fin de festival. Lors d’un de ces gros partys, Gilbert, qui était très intoxiqué, m’a agrippée et a passé sa main près de mes culottes, et a réussi à mettre un doigt dans mon vagin. Je lui disais “J’ai 14 ans, j’ai 14 ans, je suis une jeune fille.” Je parlais fort et j’espérais que les témoins autour réagissent, mais personne n’a réagi. Gilbert m’a lâchée et je suis partie »

Enfin, l'humoriste Guillaume Wagner s'est prononcé sur les réseaux sociaux, à propos des cas Salvail et Rozon. À propos de Rozon, il indique :

« J’ai travaillé pour lui. 

Je connaissais son passé. 

Je croyais que c’était une erreur de parcours. 

Qu’il avait « payé sa dette ». 

Et puis j’ai entendu des histoires. 

Et puis d’autres. 

Et des récentes.

Ça commence à sortir. 

Ça va continuer de sortir. 

Je ne travaillerai plus pour Juste pour rire tant et aussi longtemps qu’un agresseur en sera le patron. »

Ce qui est frappant dans ces histoires, c'est comment l'agresseur, un homme de pouvoir, a réussi à créer le silence chez ses victimes de différentes manières. Nous remercions tous ces femmes et ces hommes qui ont aujourd'hui accepté de briser le silence pour que ces sévices cessent définitivement.