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Pascale Nadeau explique les vraies raisons qui l'ont forcée à une retraite hâtive

Pascale Nadeau

En août dernier, la cheffe d'antenne de Radio-Canada, Pascale Nadeau, annonçait avec émotion prendre sa retraite, et ce, après plusieurs semaines d'absence en ondes. Évidemment, les téléspectateurs ont pris d'assaut les réseaux sociaux pour lui témoigner leur amour et leur tristesse de la voir partir, ce qu'elle a accueilli avec beaucoup d'émotion.

Voilà que nous apprenons les vraies raisons qui ont poussé Pascale Nadeau vers une retraite hâtive qu'elle ne désirait pas vraiment, du moins pas maintenant. Dans un texte percutant publié dans Le Soleil, celle-ci détaille le contexte qui a mené à cette décision. Cela pourra en surprendre plus d'un.

En effet, celle-ci explique qu'il y a un an, son employeur, Radio-Canada, a accueilli une dénonciation anonyme à son endroit, faite au nom d'une tierce personne. Ces allégations laissaient entendre que certaines remarques auraient été faites par Pascale Nadeau, dans le cadre de son travail et ses fonctions.

Celle-ci écrit : « Nous ne parlons pas ici de harcèlement ou de dénigrement, loin de là ! Mais de remarques faites dans le cadre de mon travail et de mes fonctions.

Je me suis pliée – que pouvais-je faire d’autre ? – à cette investigation. La firme engagée n’en était pas à sa première enquête pour Radio-Canada et elle répondait directement aux Ressources humaines.

Je ne peux malheureusement pas vous dire ici, dans le détail, à quel point la démarche me fut humiliante, douloureuse et pénible, car, appuyée de mon syndicat dans un grief costaud, le tout sera bientôt porté en arbitrage et deviendra alors public. »

Celle-ci ajoute : « Ce que je peux vous dire, par contre, c’est que le résultat de cette longue enquête, dont on ne m’a jamais laissé lire le rapport, si ce n’est que deux petits extraits, n’a conclu à rien si ce n’est qu’à des allégations non fondées ou « partiellement fondées. »

Elle explique toutefois ne pas avoir été mise au fait des détails de ces allégations « partiellement fondées ». Elle précise que son absence prolongée des ondes, avant l'annonce de sa retraite, était en fait due à une suspension.

Elle poursuit : « Je ne suis pas parfaite. J'ai du caractère et il peut m'arriver d'avoir des moments d'impatience. Je suis une personne entière, franche, passionnée, sincère et intègre. Avec moi, on a toujours l'heure juste. Et puis, j'ai horreur de l'injustice et du mensonge. Or, voilà justement à quoi j'étais confrontée. »

On comprend dans cette missive enflammée que Mme Nadeau est très amère, voire humiliée, du traitement que lui réserve le diffuseur public après toutes ces années de service. Elle précise aussi que le décès de ses parents, récent, n'avait rien à voir avec son absence et que le fait que Radio-Canada ait utilisé cette raison la rend profondément mal à l'aise.

Elle conclut ainsi : « Ce qui guide mon action est mon honneur et ma dignité. Je pars triste mais la tête haute. Je tiens surtout aujourd'hui à vous remercier du fond du coeur, vous, chers téléspectateurs, pour toutes ces belles années passées à vos côtés. Votre affection, votre appréciation, votre fidélité auront été le plus précieux et le plus beau cadeau de ma carrière. Et c'est ce que je conserverai dans mon coeur dorénavant. Quelque chose d'autre et de mieux m'attend certainement quelque part. Merci pour tout. »

On peut certainement s'attendre à une réplique de Radio-Canada dans ce contexte.

Lisez le texte complet de Pascale Nadeau ici.

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