L'agente immobilière de Vendre ou rénover au Québec, Maïka Desnoyers, effectue des remplacements occasionnels derrière le micro de Rythme 105.7. À l'occasion de sa chronique, dans laquelle elle utilise son temps d'antenne pour faire connaître ses coups de cœur musicaux, elle parlait cette semaine de deux anciens candidats de La Voix. Dans son premier segment, dans laquelle elle discute de la talentueuse Rafaëlle Roy, l'animatrice est devenue émue (et nous aussi!). Nous avons donc cru pertinent de faire écho de ses propos. Retrouvez l'audio complet de sa chronique au bas de l'article.
La chanteuse dont il est question, Rafaëlle, est une jeune maman et l'autrice d'un livre pour enfants. Cette dernière cumule plus de 150 000 abonnés sur Instagram seulement et a toujours été appréciée pour sa transparence devant sa communauté : elle partage le beau autant que l'envers de sa vie d’interprète et de parent, sans oublier qu’elle inclut des conversations ouvertes sur sa santé mentale fragile à son contenu. Maïka a d'abord résumé l'inspirante vulnérabilité dont fait preuve l’ex-candidate de La Voix avant de synthétiser sa situation récente, dans laquelle l'artiste a décidé de fermer ses médias sociaux temporairement pour prendre soin d'elle.
Malgré son désir de rester loin des regards, des photos de l'influenceuse, au cours d'une visite à l'hôpital, avaient d'ailleurs été publiées sans son consentement il y a quelques semaines. Diffusées à son insu, ces images ont instigué toute une vague médiatique, tandis qu'un média indépendant procédait à de l'intimidation, refusant de retirer les rumeurs qu'il nourrissait à propos de la jeune femme contre son gré. Des dizaines de créateurs de contenus se sont ralliés à Rafaëlle pour dénoncer ce manque de respect et cette entrave à l'intimité.
Remise de cette saga, la chroniqueuse expliquait que la chanteuse est finalement revenue sur Instagram lundi soir, précisant qu'elle a passé l’automne à prendre soin d'elle loin de la lentille de l'opinion publique. Cette réflexion semblait toucher fortement Maïka, le désir de plaire étant très fort dans l'industrie des médias, tous médiums confondus.
Elle partage ensuite à la radio quelques secondes de la dernière interprétation vocale de l'artiste, qui a été mise en ligne à son retour sur le web (voyez la publication originale au bas de l'article). C'est à l'écoute de cet extrait que la voix de la chroniqueuse s'est faite plus tremblotante.
« Excusez-moi, j'ai le goût de pleurer. C'est que son cheminement lui a donné envie de faire de la musique, et je trouve ça beau », disait-elle. Comme quoi, parfois, revenir à ce qui fait vibrer, c'est l'essentiel. Elle explique aussi, plus tard : « Tu sais, de bons chanteurs, il y en a des tonnes. Mais des gens qui arrivent à te faire ressentir des choses...»
Une admirable intervention sur l'émotion, la quête constante de validation, les médias sociaux et la sphère publique qui porte à la réflexion.