Louis Morissette figurait parmi les invités de Deux hommes en or, ce vendredi 16 avril, et le producteur, scénariste et comédien a abordé d’une façon particulièrement franche un sujet qui demeure tabou chez les artistes évoluant dans l'œil du public : la peur du vieillissement.
« Je déteste l’idée de vieillir. J’ai barré dans le dos la semaine passée, parce que je m'entraînais comme un fou, parce que je tente de combattre ça avec tous les moyens que j’ai à ma disposition. J’haïs vieillir, j’haïs me voir vieillir », a-t-il confié à Patrick Lagacé.
« Le milieu des arts, c’est quelque chose qui… C’est très rare un homme blanc qui a créé sa plus grande œuvre à 50 ans », a renchéri le principal intéressé, qui soufflera cette année ses 48 bougies.
Celui qui nous offrira prochainement - si tout va bien - le film Le guide de la famille parfaite s’est également ouvert sur sa propension à prendre une trop grosse charge de travail sur ses épaules, et ce, sans avoir l'opportunité de décrocher ne serait-ce que pour une journée, ou de prendre du recul.
Pour parler de ce qui lui manque le plus à ses yeux en ce moment, Louis Morissette a comparé sa situation à celle d'un jeune artiste comme Émile Bilodeau, qui était présent en coulisses : « La fougue de la jeunesse, l’effervescence… Je l’envie. J’envie cette énergie-là. Il y a quelque chose où t’as moins de responsabilités qui te forcent à être quelqu’un de sérieux, qui a des enfants, des comptes à payer et toute la patente ».
« J’ai perdu de cette folie-là. Il faut que je prenne des moyens pour retrouver un peu plus de folie qui va me permettre de mieux créer, parce que j’ai peur de devenir un vieux fini, un vieux qui répète toujours les mêmes patterns, un vieux qui est déconnecté des jeunes », a-t-il conclu.
« Tu es loin d’être fini, prends ça relax », lui a ultimement conseillé Patrick Lagacé, question de le rassurer un peu.
Rappelons que Louis Morissette a récemment souligné de belle manière les 18 ans de sa fille Delphine.