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Les derniers mois ont été très pénibles pour la chef d'antenne Julie Drolet

Julie Drolet

En septembre dernier, la chef d'antenne d'ICI RDI, Julie Drolet, a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du sein agressif.

Quelques mois plus tard, elle donne de ses nouvelles au micro de Pénélope. On constate rapidement que la chimio a été extrêmement éprouvante pour la journaliste.

« [Au début], à ma grande surprise, je trouvais que ça allait plutôt bien. Mais il faut savoir que quand on nous donne de la chimio, on nous donne aussi des stéroïdes [...] parce que la chimio, c'est toxique. Alors, pour être capable d'éviter un accident de chimio, d'éviter de mauvaises réactions, on nous donne des corticostéroïdes par injection, par intraveineuse. Donc, on nous donne beaucoup de produits. Il y a des produits de rinçage. Il y a toutes sortes de choses. Il y a du bénadryl aussi. Donc, on devient un peu dans un état second, très mou là-dedans.

Mais dans mon cas, qui est très petite, 5 pieds 1, me bourrer de stéroïdes... Écoutez, je ne dormais pas pendant trois nuits. Alors, je devenais très pleine, pleine, pleine d'énergie. Mais c'est une fausse énergie. Alors, qu'est-ce que je faisais avec cette énergie-là? J'allais marcher avec Hercule [NDLR : son chien]. Et ça, c'était mon bonheur. »

Elle ajoute : « Mais au fur et à mesure qu'on avançait dans les traitements de chimio, il y a eu un effet d'accumulation. Et cette accumulation-là d'agents toxiques, nécessairement, ça finit par paraître. Puis en plus d'une chimiothérapie, j'ai une immunothérapie. Donc, on sollicite mon système immunitaire pour qu'il s'attaque à mon cancer. [...] Mais ça aussi, ça a toutes sortes d'effets. Et, à partir de décembre, j'ai commencé à avoir des douleurs, ce qu'on appelle des douleurs neuropathiques, périphériques. Donc, des pincements, des picotements dans le bout des doigts, dans le bout des pieds. Puis tranquillement, c'est devenu comme des coups de couteau. Puis tranquillement, ça faisait en sorte que le moindre moment que j'utilisais mes mains, par exemple, je me lève le matin, je vais me laver le visage, je vais me laver les dents, les mains me font mal, mais un mal indescriptible. Je suis obligée de m'arrêter, puis de juste ne pas bouger en attendant une demi-heure que la douleur passe. Même chose pour les pieds.

Et au fur et à mesure que les semaines passaient, c'était après dix pas, c'était plus possible. Et tout à coup, je me suis retrouvée en chaise roulante. Mon médecin ne savait pas si c'était réversible ou pas. [...] Puis est arrivé aussi un peu plus tard des douleurs, enfin le même type de douleurs, mais tellement aigues. »

C'est comme si on m'avait mis les mains et les pieds à broil dans le four, [ce] qui m'a mené à l'urgence avec ma fille.

« Finalement, j'ai été sous morphine aux deux heures, pendant un certain moment, avec... Écoutez, avec tellement de pilules, que c'était une job à temps plein, juste de gérer le pilulier, puis pas me tromper là-dedans. Ça a fini par passer. C'est ça qui est extraordinaire. C'est que je ne suivais pas. Et donc, ça passe, et là, on passe d'un état de... Je ne suis plus capable de marcher, je suis en chaise roulante, à... À aujourd'hui, où là, je prends... À part la chimio, je ne prends plus de médicaments. »

Nous vous invitons à écouter l'entretien complet sur Ohdio ici.

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