Hier, Jean-François Mercier a écrit un commentaire, une « pensée du jour » en rapport avec les jupes trop courtes des filles dans les discothèques et l'attirance incontournable du regard des hommes vers elle.
L'humoriste a alors été assailli de commentaires de femmes et d'hommes qui le reprochaient son sexisme, son racisme et son encouragement à la culture du viol. Ébahit par toute cette haine et bouche bée face à la mauvaise interprétation des gens de ses propos, Mercier a rédigé un long commentaire à ses détracteurs pour leur faire part de ses impressions face à leurs réactions excessives et venimeuses.
« Je vous le dis, c'est quand même beaucoup de haine à gérer et je ne vous cacherai pas que ça joue sur le moral », dit-il d'emblée.
« Je me considère comme quelqu'un de féministe, souligne-t-il, Et bien oui, malgré les blagues que je fais, je me considère féministe dans le sens que je suis pour l'égalité des hommes et des femmes. »
« Oui, je fais des blagues et ce n'est pas tout le monde qui m'aime. C'est ben correct. Tu as le droit de me trouver poche, mais mes affaires marchent bien et je suis pas mal certain que ce ne sont pas des associations de violeurs qui viennent me voir en spectacle », plaide-t-il.
« Je suis persuadé qu'on peut faire des blagues sexistes sans être sexiste, qu'on peut faire des blagues racistes sans être raciste, au même titre qu'on peut faire des blagues de meurtres sans être un meurtrier. Ça semble être un concept extrêmement difficile à saisir pour certains ! »
« Oui, on est responsable de ce que l'on dit. Par contre, je ne peux pas être responsable de ce que tu comprends. (...) Alors, je vais continuer de faire des blagues et d'aimer, mais je vais me tenir loin de Facebook pour un temps », annonce-t-il en terminant.
Une autre preuve que les réseaux sociaux peuvent être parfois impitoyable...