Cette semaine, la thématique de l'une des émissions de L'heure est grave à Télé-Québec était « La légalisation du cannabis ». Pour l'occasion, les deux animateurs, Virginie Fortin et Guillaume Girard, recevaient l'artiste controversé Hubert Lenoir.
Girard a d'abord demandé à ce dernier s'il composait ses pièces sous l'effet d'une substance quelconque. Ce dernier a répondu par la négative, soulignant qu'il créait toujours dans la sobriété. Honnête et transparent, Lenoir a quand même précisé ceci : « Par contre, je suis toujours intoxiqué sur scène ».
Voyez ici des photos du spectacle qu'il a donné à Québec dans le cadre du Festival d'été.
« Moi, j'ai le droit de dire ce que je veux et j'ai le droit de faire ce que je veux : c'est deux règles qu'il faut que tu comprennes », souligne-t-il lorsque l'animateur lui demande si les artistes ont le droit de parler librement de consommation de drogues ou d'alcool dans le contexte social d'aujourd'hui.
« Tu as le droit de dire ce que tu veux, c'est la liberté d'expression », ajoute-t-il. « Ensuite, tu vis avec les conséquences de tes actes. C'est sûr que la drogue, c'est dangereux aussi. Il y a des gens qui en souffrent. Pas besoin de drogues pour gâcher sa vie. Pas besoin de drogues pour être malheureux, tu peux être malheureux sobre. »
Rappelons que l'artiste excentrique a fait une déclaration troublante sur le plateau de Tout le monde en parle la fin de semaine dernière, un aveu qui a mis toute l'équipe du talk-show mal à l'aise et l'a rendue inquiète pour la santé de son invité.
Lorsqu'on questionne Hubert Lenoir sur son look et les réactions que celui-ci suscite dans le public, l'auteur-compositeur-interprète répond à brûle-pourpoint : « Les gens sont méchants. »
« Je peux le répéter et le répéter, aller le dire à Denis Lévesque, mais je ne vois rien changer », mentionne-t-il à propos des réactions du public face à son apparence, mais aussi face à celles d'autres jeunes différents. « Tout ce que je peux faire, c'est être honnête et leur montrer que ces trucs-là, ça ne m'atteint pas. »