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Éric Salvail nie en bloc les allégations de Donald Duguay

Éric Salvail sera finalement accusé

Alors qu'il n'en avait pas l'obligation, l'animateur déchu Éric Salvail a fait le choix de témoigner à son propre procès, qui a lieu cette semaine au Palais de justice de Montréal.

Voyez ici tout ce que l'on sait sur cette cause, dans laquelle Salvail fait face à des chefs d'accusation d’agression sexuelle, de séquestration et de harcèlement criminel.

Après que la victime alléguée, Donald Duguay, ait été malmenée par la défense, Salvail a pris la barre en tentant de mettre des éléments nouveaux en lumière.

Celui-ci a nié en bloc les accusations de Duguay, selon le Journal de Montréal : « Le nom de Donald Duguay ne me disait rien. Les policiers m’ont présenté une photo de lui en 1993. Son visage me disait quelque chose, mais je n’aurais pas pu dire qu’il travaillait avec moi », a-t-il soutenu en cour.

« Je ne me rappelle pas d’avoir dit à Donald Duguay des commentaires désobligeants et/ou à caractère sexuel. Mais, je ne peux pas dire qu’il n’y en a pas eu », a-t-il toutefois nuancé.

Concernant l'attaque qui aurait été perpétrée en octobre 1993 dans une salle de bain de Radio-Canada, l'accusé répond : « Farfelu ». « Il n’y a jamais eu d’attaque ». Il ajoute : « Premièrement, je n’aurais jamais touché à cette personne. Deuxièmement, je ne travaillais plus à Radio-Canada. J’avais une vie professionnelle, une vie amicale et une amoureuse. »

Dans la journée de mercredi, il a expliqué avoir eu vent des accusations qui le concernaient en mai 2018. Dès lors, il a collaboré avec la police et a même proposé de son propre chef de passer des tests polygraphiques, ce qu'il a fait trois fois. Ceux-ci ne peuvent pas être admis en preuve toutefois.

Il a aussi fait parvenir ses agendas, qu'il souhaitait placer en preuve. Il garde ceux-ci depuis 1991. Il stipule qu'il n'était plus à l'emploi de Radio-Canada, comme l'indique la victime alléguée.

Toutefois, ce matin alors que la couronne le contre-interroge, il a dû admettre qu'il était animateur de foule pour L'enfer c'est nous autres à Radio-Canada au moment des faits allégués. La couronne a aussi indiqué que Salvail avait reçu des chèques de remboursement de paye de Radio-Canada datés de septembre et octobre, minant quelque peu ses propos de la veille.

Le procès se poursuit ce jeudi.

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