Après Gilbert Rozon, c'est au tour d'Éric Salvail d'être acquitté des chefs d'accusation qui pesaient contre lui, soit harcèlement, séquestration et agression sexuelle.
Les gestes allégués reprochés à Salvail remontaient à 1993 sur la personne de Donald Duguay. Celui-ci maintenait que l'animateur l'avait séquestré et agressé sexuellement dans une salle de bain de Radio-Canada. Éric Salvail a nié en bloc les accusations.
Lorsque le jugement a été rendu, le juge Alexandre Dalmau a relevé certaines incongruités dans le témoignage du plaignant, dont une confusion au niveau des dates. « Éric Salvail ne travaillait pas au courrier aux dates données par Duguay », rapporte la journaliste Geneviève Garon, qui était sur place aujourd'hui, sur Twitter. « Le plaignant se dit pourtant certain, refuse de dire qu’il pourrait s’être trompé. Juge dit que ça ouvre la porte au fait qu’il a peut-être fabriqué une partie de son récit. »
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Le juge a tout de même mentionné que le « tribunal ne croit pas l’accusé #Salvail quand il dit qu’il n’est pas le genre de personne à harceler ou agresser ». Malgré tout, faute de preuves, Éric Salvail a été absout.
