Mélissa Désormeaux-Poulin a pris la parole, ce samedi 22 mai, par l’entremise de son compte Instagram, afin d'apporter son soutien aux victimes de crimes sexuels, vingt-quatre heures après que le milieu culturel québécois ait une fois de plus été éclaboussé par de telles accusations, visant cette fois-ci le producteur Luc Wiseman.
La comédienne, qui agit depuis cinq ans à titre de porte-parole pour la Fondation Marie-Vincent, qui « aide les enfants et les adolescent·e·s victimes de violence, et contribue à prévenir la violence sexuelle », a tenu à rappeler certains faits concernant les crimes de cette nature.
« Toujours penser à la victime en premier, c’est ce que j’ai appris de plus important. La victime qui devra panser ses blessures, qui gardera ces gestes épouvantables en elle, qui devra travailler fort pour ne pas penser que ce qui est arrivé est de sa faute...parce que c’est tout sauf de sa faute. Qui devra aller en thérapie. Qui devra réapprendre à faire confiance et surtout à aimer la vie. Si elle y arrive. Un enfant ça aime sans condition, c’est vulnérable face à des agresseurs. » a-t-elle écrit.
Le tout avant d’adresser un message on ne peut plus clair aux agresseurs.
« Peu importe qui tu es, peu importe ton métier, ton salaire, ton statut social, ton prestige, le pouvoir que tu exerces sur les autres. Tes connaissances, ton goût pour les belles choses, tes voyages impressionnants, ta beauté… Si tu touches, agresses, abuses, violentes un enfant ça fait de toi un agresseur. Le seul titre qui te revient », a-t-elle martelé.
Le discours de Mélissa Désormeaux-Poulin a aussitôt été soutenu par plusieurs personnalités publiques, dont Ingrid Falaise, Annie-Soleil Proteau, Marina Orsini et Guy A. Lepage.
L’animateur de Tout le monde en parle, qui a rapidement réagi aux accusations visant le producteur de son émission, a simplement ajouté : « Voilà. tout est dit ».