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Charlotte Le Bon victime d'intimidation de la part des patrons de Canal+

Charlotte Le Bon victime d'intimidation de la part des patrons de Canal+

La mauvaise expérience de l'actrice s'est déroulée au début de sa carrière, en 2010, alors qu'elle était Miss météo au Grand Journal en France.

« Ils sont revenus vers moi en me proposant de doubler mon salaire actuel, j'ai encore dit non. Ils m'ont proposé le quadruple, j'ai encore refusé. »

« Je me rappelle qu'à l'époque, on avait fait la rentrée du Grand Journal fin août. En novembre, ils me demandaient déjà de signer pour une deuxième année. De mon côté, je ne savais pas si j'allais avoir encore envie de recommencer une fois la saison terminée! C'était déjà très dur et on était qu'en novembre alors j'ai refusé de signer. Ils sont revenus vers moi en me proposant de doubler mon salaire actuel, j'ai encore dit non. Ils m'ont proposé le quadruple, j'ai encore refusé », explique-t-elle au journaliste du Modernists.

« J'avais en même temps commencé à passer des castings pour le cinéma, j'étais pressentie pour faire un film financé par Canal+. Un des grands patrons de l'époque m'a convoquée et dit que si j'acceptais le rôle, il refuserait de financer le film à moins de signer pour une deuxième année. J'ai trouvé sa technique d'intimidation étonnante et je n'ai pas plié », raconte la courageuse comédienne, fille de l'actrice québécoise Brigitte Paquette.

« Je me souviens, dans son bureau, il m'avait dit qu'en faisant un an de météo, je tomberais dans l'oubli, que personne ne se souviendrait de moi après. Je lui avais répondu que je m'en foutais, que je ne faisais pas ça pour qu'on se « souvienne » de moi. »

Charlotte Le Bon a prouvé que l'intimidation ne payait pas. Depuis ses débuts au cinéma dans Astérix et Obélix: Au service de Sa Majesté, elle est apparue dans une dizaine de productions françaises et a même mis le pied aux États-Unis grâce à The Hundred-Foot Journey et The Walk. Elle travaille actuellement sur cinq films qui sortiront dans les prochaines années.