Pour les amateurs de grand spectacle et de rires, la nouvelle mouture d'Anaconda débarque enfin sur les écrans. Cette réinvention de la franchise culte mise sur un ton résolument comique et aventureux, mettant en vedette un duo improbable (Jack Black et Paul Rudd) dans la peau d'amis tentant de réaliser un film en Amazonie avant que le tournage ne vire au cauchemar reptilien. C'est le choix idéal pour ceux qui cherchent un divertissement léger et rythmé pour accompagner la dinde et les tourtières.
Dans un registre plus pointu et stylisé, Marty suprême attire l'attention des cinéphiles et des critiques. Réalisé par Josh Safdie et produit par le studio A24, ce drame sportif plonge le public dans l'univers intense du ping-pong professionnel des années 1950. Avec Timothée Chalamet dans le rôle-titre, le film promet une esthétique soignée et une tension palpable, typique du réalisateur, retraçant l'ascension fulgurante et l'ambition démesurée d'un jeune prodige de la raquette.
L'émotion et la musique sont au cœur de Song Sung Blue, une comédie dramatique avec Hugh Jackman et Kate Hudson inspirée d'une histoire vraie. Le film raconte le parcours touchant de deux musiciens à la dérive qui, pour surmonter leurs épreuves personnelles, décident de former un groupe hommage à Neil Diamond. Porté par une trame sonore nostalgique, c'est une œuvre qui célèbre la résilience et le pouvoir fédérateur de la musique, offrant une option "feel-good" parfaite pour le temps des fêtes.
Côté cinéma d'auteur francophone, Des preuves d'amour offre une proposition intime et sociale réalisée par Alice Douard, mettant en vedette la Québécoise Monia Chokri. Le film aborde avec finesse les défis de la maternité au sein d'un couple de femmes, suivant Céline qui, bien qu'elle ne porte pas l'enfant, doit se lancer dans un parcours complexe pour faire reconnaître ses droits et sa place de mère. Primée au festival Cinemania, cette comédie dramatique explore la légitimité des liens familiaux au-delà de la biologie.
Enfin, il faut noter un événement spécial très attendu pour clore l'année : Stranger Things 5: The Finale. Les fans de la série culte devront marquer leurs calendriers, car cette projection cinématographique de l'ultime confrontation entre Hawkins et le Monde à l'envers ne sera présentée que pour une fenêtre très limitée, soit les 31 décembre et 1er janvier uniquement. Une occasion unique de vivre la conclusion de la saga sur grand écran.
Du côté des sorties limitées (dans peu de salles), les cinéphiles pourront se tourner vers deux adaptations littéraires majeures aux tonalités radicalement opposées. Le maître sud-coréen Park Chan-wook (Oldboy) propose Aucun autre choix, une comédie noire et une satire sociale féroce adaptée du roman Le Couperet de Donald Westlake; on y suit un homme désespéré (Lee Byung-hun) prêt à éliminer physiquement ses rivaux pour décrocher un emploi. Dans un registre plus classique, Jean Valjean d'Éric Besnard offre une relecture intimiste de l'œuvre de Victor Hugo. Centré sur la rédemption de l'ancien bagnard, ici incarné par la force tranquille de Grégory Gadebois, le film explore la genèse de l'un des personnages les plus emblématiques de la littérature française.

