Patrick Bruel débarquait au Québec pour une série de spectacles ce mercredi 4 mai au Théâtre Capitole de Québec.
Il a été chaudement accueilli par des spectateurs, surtout âgés de 50 ans et plus, enthousiastes. Les « Je t'aime Patrick » fusaient de partout. Vraiment, le chanteur français peut se vanter d'avoir des fans fidèles au Québec. D'ailleurs, pour sa résidence dans la Vieille-Capitale, presque tous les billets ont été vendus, y compris les deux supplémentaires.
Dans cette nouvelle tournée acoustique, Patrick Bruel se raconte comme rarement il l'a fait sur scène. Chacune de ses chansons est accompagnée d'une anecdote ou d'une confidence. Il parle presque autant qu'il chante dans ce spectacle de pas moins de deux heures, sans entracte. Il se raconte en toute humilité. On apprend notamment l'histoire derrière son iconique succès « Place des grands hommes » et il fait rire ses fans en brossant un portrait peu glorieux de ses premiers concerts en direct sur les réseaux sociaux pendant la pandémie.
S'il n'omet pas d'interpréter les pièces les plus célèbres de son répertoire, dont « Casser la voix » et « Qui a le droit », qu'il interprète seulement au rappel, il propose plusieurs chansons méconnues au Québec, comme « Le fil », le rap « Chacun fait (c'qu'il lui plait) » et « Où sont les rêves ». On fait donc de belles découvertes, dont « On partira », composée en 2017 lors de la crise des réfugiés syriens.
Alors que le spectacle débute en sobriété, a capella, il se termine dans un grand fracas avec des jeux de lumière psychédéliques et deux musiciens sur des plateformes mobiles. Patrick Bruel propose un pèlerinage musical habité qui charmera, sans aucun doute, ses nombreux fans québécois.
Patrick Bruel offrira 16 représentations de Trois-Rivières à Gatineau d'ici la fin du mois de mai.