Publicité
Entrevue et primeur

Anthony Kavanagh surprend avec un premier extrait musical anglophone

Anthony Kavanagh

Anthony Kavanagh arrive aujourd'hui là où on ne l'attendait pas, en dévoilant un premier extrait musical anglophone intitulé « Let You Go ». Le résultat est particulièrement accrocheur, avec ses sonorités pop et un soul évident. Plus tôt la semaine dernière, nous avons pu nous entretenir avec l'artiste, qui nous a parlé de sa démarche qui l'amène aujourd'hui à oser en musique. Entretien passionné.

« Je suis arrivé au Québec, ça va faire trois ans au premier juillet, j'ai eu 50 ans cet automne. À 49 ans, je me suis dit "Bucket list, j'ai failli mourir il y a deux ans, il y a des trucs qu'il faut faire avant de partir. Tu as des rêves, il faut que ça devienne un objectif." », lance-t-il d'emblée. Il faut se rappeler que l'humoriste a été victime d'une embolie pulmonaire et d'un infarctus pulmonaire en Nouvelle-Calédonie en 2017, ce qui, de son propre aveu, l'a aidé à mettre certaines choses en perspective.

Puis, il a croisé un artiste bien connu au Québec, qui l'a inspiré à concrétiser son rêve de longue date de faire de la musique : « Par hasard, j'ai rencontré Marc Dupré, on ne s'était pas vus depuis des années. On rattrape le temps perdu. Je lui dis que je veux faire de la musique et Marc, avec son enthousiasme contagieux, il me dit " on travaille ensemble". Il m'a présenté ce gars extraordinaire, qui est un vrai prodige, John Nathaniel, un producteur, compositeur et mixeur de grand talent. J'ai eu une véritable "masterclass" avec eux. »

Le résultat : six chansons qui paraîtront progressivement sur les différentes plateformes de musique. Éventuellement, un EP devrait aussi voir le jour, même s'il ne s'agit pas de l'objectif premier. Anthony Kavanagh décrit son premier extrait, « Let You Go », comme « si Rag'n'Bone Man, Imagine Dragons et Lenny Kravitz faisaient un trip à trois. » En effet, les percussions explosent, le rythme est bien présent, tout comme un soul intrinsèque à l'artiste, qui avoue : « On a fait le titre en trois jours. Ça a été un déclic incroyable. J'ai l'impression d'avoir 20 ans quand je fais ça. »

Voyez le résultat plus bas. On vous présente également en primeur, ci-dessous, un extrait du vidéoclip qui paraîtra le 17 avril prochain. Anthony Kavanagh nous dit : « La chanson, quand on lit le texte au premier degré, parle de se débarrasser d'une relation toxique, que ce soit amoureuse, professionnelle, ou autre. Mon sens à moi, c'était de lâcher prise, de se débarrasser de son égo. L'égo n'est pas toujours notre ami, vraiment pas. Il faut se débarrasser de ce faux ami. Il faut juste être conscient de ce qui se passe. L'attention et l'amour du public, c'est un privilège. Il faut juste ne jamais l'oublier. [...] C'est une chanson de motivation. »

Quant au fait de chanter en anglais, cela s'explique ainsi : « J'ai toujours chanté en anglais. Je chante plus naturellement en anglais, tout simplement. »

Anthony Kavanagh poursuit en nous parlant de ses collaborations : « Il fallait que ce soit bon tout de suite. Donc il fallait que je m'entoure de gens qui sont au top. Marc Dupré a le doigt sur le pouls du Québec, depuis 15 ans maintenant. L'anglais me permet aussi de sortir des frontières. Et John, qui est un talent extraordinaire, je l'ai attrapé au bon moment. Maintenant, il travaille avec OneRepublic pour leur nouvel album, et Switchfoot. Ce sont deux gars hyper talentueux, mais en plus ils font ça pour le plaisir. Je les ai trouvés très généreux, ce sont de vrais passionnés.  »

« Il fallait que je surprenne musicalement », lance Kavanagh, déterminé. « Pour chaque titre, il y a du soul, mais qu'on explore à l'intersection avec un autre genre. » Ainsi, pour les prochains extraits, attendez-vous à du Motown moderne, du rap et plus, tout cela fignolé au diapason unique d'Anthony Kavanagh. Le fier papa a aussi composé une chanson pour sa fille, Alice, que vous pourrez entendre ultérieurement. Bien sûr, un spectacle musical pourrait aussi naître de cette nouvelle aventure, lorsque la situation le permettra. Merci à Anthony Kavanagh pour cet entretien captivant.

Mentionné dans cet article