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Humour

Guillaume Pineault fait rire sans détour avec son nouveau spectacle

Détour

Après avoir fait l'objet de maints reports en raison de la pandémie, le premier one-man-show de Guillaume Pineault, intitulé Détour, était enfin présenté en première médiatique à la Salle Albert-Rousseau de Québec, ce mercredi 30 mars. L'humoriste se montrait d'ailleurs fort enthousiaste sur les réseaux sociaux, quelques heures avant la présentation, d'enfin pouvoir fouler cette scène mythique de la grande région de Québec.

C'est d'ailleurs avec le sourire et la fougue d'un véritable gamin que celui-ci a fait son entrée en scène, offrant d'emblée son bonheur contagieux à la foule réjouie. L'humoriste s'est alors lancé dans un récit anecdotique effréné dont le but est de nous expliquer à quel point il a fait des détours dans sa vie avant d'en arriver à sa véritable passion : faire de l'humour sur scène.

Si les premières minutes du spectacle peuvent laisser croire à certains temps morts, il ne faut pas se laisser berner. En peu de temps, les spectateurs sont emportés dans un feu roulant d'anecdotes et de blagues, offertes avec impétuosité. On voit que l'humoriste a eu beaucoup de temps pour parfaire ce premier spectacle bien tissé, qui génère de nombreux fous rires, tout en étant évocateur, voire inspirant.

Celui-ci y raconte son quotidien - de sa première peine d'amour, à ses études forcées en ostéopathie, en passant par un déménagement et un voyage à Disney - à la manière d'un ami, avec simplicité et efficacité, sans manquer un seul détail, tout en offrant une performance assez physique.

Au chapitre des moments marquants, on ne peut passer sous silence le numéro sur sa trop courte immersion en Angleterre, où il a insulté les Dieux indiens. De même, les segments sur sa séance de palpation de l'utérus, la soirée qui l'a amené à mettre l'alcool de côté et ce tour de manège qui ne s'est pas déroulé comme prévu ont fait crouler la salle de rire. Notons aussi sa brève performance à la Beyoncé, qu'on aurait aimée plus longue s'il ne lui en coûtait pas 750 $ de droits d'auteur toutes les sept secondes.

Avec ce premier one-man-show, Guillaume Pineault continue de suivre le parcours qui lui était destiné et faire rire sans détour. Il s'impose ainsi comme l'un des meilleurs de la nouvelle génération et se positionne pour continuer d'exercer sa passion très longtemps. Grand bien lui fasse... et nous aussi!

Voyez des images du tapis rouge de la première médiatique montréalaise de Détour ci-dessous.

Consultez toutes les dates pour voir ce spectacle ici.

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