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Cinéma

Voici nos impressions du remake masculin de Elle a tout pour elle

Pour toute une génération, She's All That (Elle a tout pour elle) est un incontournable : LA comédie romantique des comédies romantiques. Dans le genre fleur bleue, il n'y avait pas mieux. L'adolescente répugnante qui, lorsqu'elle enlève ses lunettes, devient la reine du bal a fait l'objet de bien des parodies au fil des ans, mais malgré ses innombrables contradictions et inepties, il y avait (et il y a encore d'ailleurs) une valeur romantique inexplicable dans ce film qui nous a fait craquer pour Freddie Prinze Jr.

Netflix a pris l'habitude au cours des dernières années de faire des remakes ou des suites à certains classiques du petit ou du grand écran. Tout récemment, il s'est attaqué à She's All That, lui administrant toute une cure de jouvence. D'abord, plutôt que d'être une femme qui subit une métamorphose, c'est un homme, de là le nouveau titre : He's All That. L'histoire est profondément ancrée dans notre époque. On suit Padgett Sawyer, une influenceuse très populaire qui fréquente un beau jeune chanteur populaire. Quand ce dernier la trompe avec l'une des danseuses de son plus récent vidéoclip et qu'elle fait toute une crise dans une vidéo en direct, elle fait fuir ses commanditaires. Pour les retrouver, elle fait le pari de transformer un garçon moche de son école secondaire en roi du bal.

On retrouve dans cette nouvelle adaptation la plupart des scènes cultes et des personnages mémorables du film original, mais tous ont subi des rafraîchissements significatifs. La célèbre scène lors de laquelle l'héroïne descend l'escalier dans sa robe rouge a, par exemple, été transformée en irruption romantique du prince charmant sur son destrier. Évidemment, la trame sonore du nouveau film comprend la pièce culte « Kiss Me », qui était, à l'époque, interprétée par Sixpence None the Richer. Cette fois, c'est Cyn, la protégée de Katy Perry, qui la chante. La version est - encore une fois - très moderne, mais tout aussi accrocheuse.

Tout aussi kitsch, cliché et prévisible que l'original, He's All That risque tout de même de séduire autant les vieux nostalgiques que de nouveaux adeptes. On aurait aimé peut-être un peu plus d'autodérision (on salue d'ailleurs le travail de l'acteur Matthew Lillard en directeur d'école qui apporte une légère touche de sarcasme bienvenu), mais apprécie le sérieux déployé pour adapter ce classique.