Toute cette histoire a commencé le mois dernier quand le système informatique de Sony Pictures a été piraté. Plusieurs rumeurs prétendaient que les responsables étaient des Nord-Coréens qui voulaient prendre possession du film The Interview, qui se moque de leur État. L'idée paraissait d'abord loufoque, mais plus les jours passent, plus le scénario de film hollywoodien se concrétise dans la réalité.
Les pirates en question ont d'abord déposé les films Annie, Fury et Still Alice (deux d'entre eux n'ont pas pris l'affiche sur les écrans encore) sur internet en format torrent pour que tous puissent le télécharger allègrement. Ils ont ensuite délivré une série d'informations concernant notamment les dirigeants du studio et le salaire de certaines personnalités, dont Seth Rogen et James Franco, les acteurs principaux de la comédie qui a causé tant d'émoi.
Même si toute cette histoire paraît vraie, il reste une petite partie de moi qui croit qu'il s'agit d'un immense canular, imaginé pour mousser la sortie du film qui n'aurait jamais eu autant d'attention en d'autres circonstances.
Depuis le début, Rogen et Franco restaient de marbre face aux menaces de ces « terroristes », mais ce matin ces derniers ont déclaré qu'ils attaqueraient tous les cinémas qui présenteront le film dans leurs salles à la manière du 11 septembre 2001. Cet ultimatum semble avoir été pris plus sérieusement que les avertissements précédents puisque les acteurs Seth Rogen et James Franco viennent d'annuler toutes les entrevues qu'ils avaient à leur horaire cette semaine. Les deux comédiens devaient se rendre demain sur le plateau de Jimmy Fallon, et apparaître dans les émissions Watch What Happens Live with Andy Cohen et Late Night With Seth Meyers pour faire la promotion de leur film, devenu présage de guerre, qui doit prendre l'affiche le 25 décembre.
Même si toute cette histoire paraît vraie, il reste une petite partie de moi qui croit qu'il s'agit d'un immense canular, imaginé pour mousser la sortie d'un film qui n'aurait jamais eu autant d'attention en d'autres circonstances. Le coup en serait un brillant, même si menacer son futur public en lui disant qu'il pourrait être la cible de terroristes nord-coréens s'il choisit ce film à Noël est une technique de marketing discutable... Avouons-le.