Dans le second film de la franchise Aurélie Laflamme, inspiré des romans jeunesse de l'auteure India Desjardins, on retrouve deux séquences d'effets spéciaux. À une semaine de la sortie du film québécois en salles, j'ai eu envie de vous parler des deux - sublimes! - séquences d'effets spéciaux du film. À noter que je m'efforcerai ici de rester le plus vague possible quant au contexte narratif afin d'éviter de dévoiler les punchs de l'histoire. Le but avoué étant ici uniquement d'attiser votre curiosité et de vous encourager à vous précipiter dans les salles lorsque ce magnifique petit film d'ados sera à l'affiche, dès le vendredi 24 avril, et non pas de vous spoiler.
Aux dires de la comédienne principale, ces deux séquences ont été assez « difficiles et éprouvantes » à tourner.
LES PAPILLONS
La première scène, qu'on surnommera celle des papillons, a été filmée à Boucherville dans un lieu que le réalisateur avait utilisé quelques jours auparavant afin de tourner une publicité qui se déroulait dans une ambiance de guerre.
« C'est la première scène de tout le tournage que nous avons filmée. Il était 6h du matin et il faisait quelque chose comme 2 degrés. Il y avait vraiment de minis explosions, ce qui donnaient comme résultat que j'avais de la terre sur le visage, dans la bouche, dans les yeux. Il y avait même un médecin sur place. Le réalisateur me promettait que nous allions essayer de faire le moins de plans possible. J'avais froid, tout le monde était en manteaux et moi j'avais une petite robe d'été (NDLR : comme vous pouvez voir sur la photo précédente) et plein de terre dans la face. Le soir en allant dans la douche j'avais encore plein de terre dans mes vêtements. Je savais, par contre, que ça allait donner une super belle scène », nous raconte Marianne Verville, l'interprète de l'héroïne du film.
LES MÉDUSES
La seconde séquence est celle des méduses.
« Pour l'autre scène, j'étais en harnais toute la journée, c'est comme une épilation au bikini pendant quatre heures! Mais, encore une fois, le résultat était génial, précise la comédienne. Le grand défi de la scène des méduses, c'est qu'elle devait être tournée en accéléré, pour qu'ensuite l'image soit ralentie au montage. Le mouvement devait donc être très court, à peine deux secondes, et eux, par la suite, le décortiquaient en deux minutes. Alors, en seulement deux secondes, je devais réfléchir à chacun de mes mouvements, à la position de mes jambes, de mes bras, tout en restant élégante. Je leur disais que je pouvais le faire au ralenti, pas besoin de ralentir mes gestes au montage, mais ça ne marche pas comme ça, il semblerait », dit, amusée, l'interprète de l'héroïne.
« Ça été physiquement éprouvant, mais ça été de belles journées, ça a vraiment montré l'esprit d'équipe qu'il y avait sur le plateau. Tout le monde voulait s'assurer que tout était bien fait, que personne ne manquait un détail. Donc, ça vraiment dévoilé tout le coeur que chaque individu qui a travaillé sur le film mettait à l'ouvrage ».
Il y a aussi dans ce film très attendu des effets spéciaux légèrement moins grandioses, mais qui apportent également leur lot de magie. À noter la neige artificielle - comme le film a été tourné à l'automne, l'équipe a dû avoir recours à de la fausse neige pour les scènes d'hiver -, qui ont permis des séquences de temps des fêtes sublimes et crédibles malgré le gazon encore (relativement) vert d'octobre.
