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Cinéma

La série Kaamelott aurait pu être produite au Québec

Alexandre Astier dans Kaamelott - Premier volet

Kaamelott - Premier volet prend enfin l’affiche aujourd’hui dans les salles québécoises.

Pour l’occasion, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le réalisateur, scénariste et interprète Alexandre Astier, qui est revenu sur les origines québécoises qu’aurait pu avoir la série culte.

En 2003, deux ans avant le début de la diffusion de Kaamelott en France, Alexandre Astier était venu dans la Belle Province pour proposer le projet à deux diffuseurs.

« Quand j’ai fait mon premier court métrage, qui s’appelait Dies iræ, qui a donné naissance à Kaamelott, j’ai gagné le festival du court métrage de Trouville, qui est en lien avec le Québec. Tous ceux qui gagnent ce festival viennent au Québec pour présenter leur film. J’étais venu présenter mon court métrage, et j’étais venu aussi avec des pilotes de séries que j’avais apportés à Télé-Québec et à Radio-Canada », a-t-il expliqué.

Évidemment, les deux diffuseurs ont tourné le dos au projet, croyant que le public ne serait tout simplement pas au rendez-vous.

« C’est marrant, j’avais l’impression que ça plairait aux Québécois ce genre de trucs. Ils ont dit : ''Non, on s’en fout des chevaliers de la Table ronde, ça ne nous intéresse pas'' », a-t-il poursuivi.

« Du coup, quand l’engouement chez les Québécois est venu après, quand l’émission est arrivée en France… Eh bien si, quand même, il y aurait eu moyen qu’on travaille ensemble! »

La popularité de la série fut telle que, pour une rare fois, une production cinématographique française sort simultanément sur les écrans des deux côtés de l’Atlantique.

Un fait dont se réjouit, évidemment, Alexandre Astier.