Cette annulation de la sortie de The Interview a créé tout un tollé dans le milieu du cinéma, et ailleurs. Le président Obama a même déclaré que Sony avait fait une erreur en cédant face à la menace terroriste. Les chevaliers de la liberté d'expression s'insurgent contre la lâcheté du studio. Après qu'un Torontois ait décidé d'organiser un visionnement du film le 8 janvier prochain dans la métropole canadienne, un Montréalais du nom de Anthony Kantara a décidé d'orchestrer le même genre d'évènement à Montréal. Les deux hommes croient que s'ils obtiennent suffisamment de noms sur leur pétition, ils pourront présenter la production sur un écran canadien.
Évidemment, c'est loin d'être chose faite. Les deux hommes ne possèdent pas de copies de The Interview et n'ont pas obtenu l'autorisation de Sony pour une telle entreprise, mais ils ont foi en « la liberté d'expression ». Pour être bien honnête, je ne pense pas que le distributeur ne reviendra pas sur sa décision, peu importe le nombre de noms qui figureront sur ladite pétition, mais qui suis-je pour empêcher des vassaux de défendre les causes justes?
The Interview raconte l'histoire d'un animateur de talk-show populaire et de son producteur qui doivent se rendre en Corée du Nord afin de faire une entrevue avec le dirigeant Kim Jong-Un. Juste avant de partir pour l'Asie, le gouvernement américain leur demande d'assassiner le leader pour mettre fin à la menace atomique de l'État. Les deux hommes acceptent la mission et s'envolent vers la Corée du Nord pour empoissonner son chef.
... Il faut l'avouer, pour des extrémistes, les assises de ce synopsis sont plutôt diffamatrices.
Si vous désirez participer à l'évènement à Montréal, vous n'avez qu'à vous inscrire sur la page Facebook suivante. Déjà plus de 1 000 personnes s'y sont inscrites.