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Télé

L’année Bruno Marcil

Visionnement de presse de Haute démolition

Le téléspectateur a probablement l’impression de beaucoup voir Bruno Marcil dans son petit écran cette année.

Avec des rôles dans STAT, Mégantic, Haute démolition et, bientôt, Les perles, l’acteur au début de la cinquantaine donne l’impression de vivre une forme d’aboutissement de carrière – c’est toujours la perception qui se dégage auprès du public quand un faciès qui nous était moins familier devient tout à coup très visible dans ce médium populaire et à large rayonnement qu’est la télévision –, et a, à tout le moins, connu une période 2022-2023 particulièrement occupée.

Mais si certains ont peut-être eu l’impression de « découvrir » son visage il y a tout juste quelques années, sachez que Bruno Marcil n’est pas né de la dernière pluie. Comédien depuis 23 ans, le diplômé (en 1999) du Collège Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse a joué sur tous les fronts, énormément au théâtre, au cinéma et, oui, à la télévision aussi, depuis deux décennies et demie.

On l’a longtemps associé – et c’est encore le cas, il en rit lui-même – aux publicités des produits alimentaires Plaisirs gastronomiques. Peut-être que sa participation aux Invisibles, à TVA, en 2018, et sa complicité avec les producteurs Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault, d’ALSO, qui lui ont ensuite offert des rôles dans Sortez-moi de moi et Mégantic, et sa présence quasi quotidienne dans un éclatant succès appelé STAT, à ICI Télé – dans la peau du président syndical Daniel, amoureux d’Isabelle (Geneviève Schmidt) – ont renforcé le sentiment de « révélation » qu’éprouvent plusieurs à sa vue.

Or, le principal intéressé, lui, ne ressent pas particulièrement de changement, ni dans son horaire, ni dans ses rapports avec les gens.

« J’arrive à être un père présent, à avoir ma vie, faire mes choses, tout en faisant mon métier. C’est une grande chance de pouvoir le faire de cette façon-là », a indiqué le papa de deux adolescents de 13 et 15 ans, en entrevue avec Showbizz.net.

La « popularité », comment Bruno Marcil la vit-il? Il rejette pratiquement la question du revers de la main, paraît presque même agacé à sa prononciation. Il affirme garder, non pas la tête « froide », mais « lucide ».

« On ne s’attarde pas à ça. Dans notre milieu, ça va et ça vient, ces choses-là. Le but est de travailler sur des projets qui nous allument, avec des gens qui nous allument aussi. Pour moi , il n’y a pas eu de changement radical. »

« Ce métier-là est une accumulation de plusieurs choses. Je me fais encore parler de Plaisirs Gastronomiques! C’est une accumulation de séries, de rencontres formidables. J’ai de la chance. »

En vue de la finale de STAT jeudi, l’autrice Marie-Andrée Labbé et la productrice Fabienne Larouche nous donnaient quelques indices des surprises qui nous attendent ici. Le personnage de Daniel sera-t-il affecté?

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