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Les bons et les moins bons coups du 18e Gala Les Olivier

Les bons et les moins bons coups du 18e Gala Les Olivier

LES BONS COUPS :

  • Le montage d'ouverture était particulièrement intéressant. Malgré le fait qu'il ait été tourné plusieurs mois avant la controverse qui a frappé Les Olivier cette année (c'est du moins ce que Mike Ward a prétendu sur les réseaux sociaux dimanche), il était parfaitement dans le ton du problème de censure à la télévision.
  • Le discours de Louis Morissette a été l'un des remerciements les plus forts de la soirée. Il a encouragé ses confrères humoristes dans leur démarche, mais a également mis en garde le public contre les dangers des réseaux sociaux.« Ce qu'on a vécu cette semaine, dans le Bye Bye, on vit ça chaque année. (…) On peut placer ça sur la faute des assureurs, mais en même temps c'est ça qu'ils font dans la vie; ils réagissent. Ils répondent au public. Un avocat, c'est une couleuvre qui suit. Le public a la liberté d'expression variable. Le public a une partie du blâme. »
  • L'intervention du personnage du « gars qui magasine » de François Pérusse était plutôt réussie aussi, malgré un petit problème technique.
  • Lorsque Mike Ward a remporté le trophée de la meilleure capsule humoristique web pour son postcast Mike Ward sous écoute, tous les humoristes sont montés sur scène avec un masque couvert d'un X rouge en signe de solidarité. Personne n'a rien dit. L'image parlait d'elle-même. Un moment puissant de télévision.

LES MOINS BONS COUPS :

  • L'hommage posthume à Jean Bissonnette de Claude Meunier, Michel Barrette et Dominique Michel était certainement l'un des moments plus faibles de la soirée.
  • Le numéro d'Éric Salvail et Charles Lafortune, qui prétendaient vouloir créer un nouveau duo d'humoristes, tombait aussi à plat. Rappelons que lorsque Martin Matte est monté sur scène pour récupérer son prix, il a feint la stupéfaction d'apprendre que l'animateur desRecettes pompettes était homosexuel. Celui-ci n'avait jamais publiquement dévoilé son orientation sexuelle malgré des sous-entendus constants. L'humoriste a une fois de plus engendré un beau malaise.
  • Le sketch d'Anaïs Favron et Édith Cochrane contenait certains passages intéressants (notamment lorsqu'elles soulignaient la manie des humoristes masculins de parler de leur vasectomie, test de fertilité ou examen de la prostate), mais il était malheureusement beaucoup trop long et tournait en rond.
  • L'intervention d'Olivier Martineau avec Pierre Brassard laissait aussi à désirer.