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La victime alléguée d'Éric Salvail réplique aux commentaires négatifs

Éric Salvail choisit un procès devant juge et jury

Rappelons d'abord les faits : en début de semaine, Éric Salvail a été arrêté par le SPVM, alors qu'il revenait de Floride, en lien avec des accusations de harcèlement criminel, séquestration et agression sexuelle. Les faits reprochés remonteraient en 1993 et la victime alléguée se présente sous les initiales D.D. Voyez les détails de cette affaire ici.

Rappelons que peu de temps avant de revenir au Québec, Éric Salvail a mis en vente ses deux luxueuses demeures de Floride. Voyez des images ici.

Mais voilà qu'on a eu une surprise de plus dans ce dossier cette semaine, alors que la victime alléguée de l'animateur déchu s'est adressée au public pour demander de l'aide. D.D. souhaite poursuivre aussi Éric Salvail au civil et lançait pour cela une campagne de sociofinancement pour amasser des fonds pour poursuivre cette initiative. La démarche a récolté majoritairement des commentaires négatifs, voire virulents. Si certains reprochent le manque de sérieux de l'entreprise, d'autres décrient les intérêts pécuniaires de la victime alléguée. Voyez les commentaires du public ici.

D.D. précise aujourd'hui sa démarche et répond aux détracteurs, à même sa page de sociofinancement. Il a d'abord une réponse pour ceux qui ont des mots mesquins à son endroit : « Merci à tous ceux qui font du bashing sur mon dos avec des propos incivilisés. Vous me donnez des ailes pour aller jusqu'au bout! »

De plus, il répond à certaines des questions récurrentes du public, notamment sur l'anonymat et son attente avant de poursuivre. Il écrit, concernant son anonymat : « C'est une mesure qui vise à me protéger moi et mon entourage d'attaques jusque dans nos vies privées. C'est une question de sécurité. L'anonymat vient de facto dans les cas d'agressions sexuelles. Aussi, nous n'avons pas toujours envie que tous nos collègues de travail, de sport et de loisirs, nos voisins, etc. sachent que nous sommes la victime. De devenir celle-ci ou celui-là. »

Quant au fait que D.D. ait attendu toutes ces années avant de poursuivre, il écrit : « J'aurais tellement aimé faire toutes ces démarches en 1993, il n'aurait pas fait tant de victimes. Je m'en sens souvent coupable. Mais voyez-vous, nous étions en pleine guerre du Sida, l'homosexualité était loin d'être aussi bien acceptée qu'aujourd'hui, j'aurais dû révéler mon orientation sexuelle, les agressions sexuelles envers les femmes à cette époque étaient encore pratiquement un tabou, imaginez deux hommes - je me serais probablement humilié devant les policiers de l'époque qui auraient ri de moi, et tous les problèmes que cela aurait créés à Radio-Canada m'auraient assurément fait perdre mon emploi à statut précaire à cette époque. »

D.D. explique aussi avoir reçu 3500 $ en dons privés. L'objectif de sa campagne de sociofinancement a donc été ajusté à la baisse pour cette raison.

Voyez son intervention complète ici.

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