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La finale ambiguë de Mémoires vives laisse les téléspectateurs perplexes

La finale ambiguë de Mémoires vives laisse les téléspectateurs perplexes

Note : Si vous n’avez pas encore vu la conclusion du mardi 28 novembre 2017, il serait préférable de cesser votre lecture maintenant. Des éléments importants de l’intrigue sont évoqués ci-dessous.

L'auteure de Mémoires vives, Chantal Cadieux, semblait pourtant vouloir boucler joliment la boucle, après cinq saisons à l'antenne.

Dans la finale diffusée mardi, on a eu droit au mariage de Claire Hamelin (Marie-Thérèse Fortin) avec son beau Christian (Frédérick De Grandpré), Flavie (Catherine Renaud) a eu des jumeaux en santé, Mathilde (Charli Arcouette-Martineau) et Bruce (Martin Vachon) étaient de retour ensemble, Nicolas (Patrick Drolet) avait renoué avec Karine (Catherine Trudeau), le Sergent-détective Daniel Dupuis (Stéphane Gagnon) avait retrouvé son père biologique repenti et plus encore.

Bref, il n'y avait que du beau dans cette conclusion coquette et un peu convenue.

Puis, l'auteure a choisi la surprise pour clore cet ultime épisode. Elle a propulsé les téléspectateurs quinze ans dans le futur, alors que le personnage de Matisse Robert-Feng recevait la médaille d'honneur comme policier, aux côtés du Sergent-détective Dupuis et en face de sa mère fière. Puis, on l'a vu accoster un enfant seul dans un parc, lui dire qu'il irait le reconduire chez lui et emprunter un chemin de terre peu fréquenté avec sa voiture. Matisse aurait-il finalement leurré tout le monde et suivi les traces malsaines de son « père » Bobby Lambert-Prescott? A-t-il kidnappé cet enfant ou l'a-t-il vraiment aidé?

Voilà l'ambiguïté sur laquelle les nombreux téléspectateurs ont été laissés avec cette conclusion ouverte.

Plusieurs ont décrié ce segment énigmatique, indiquant que celui-ci venait un peu teinter, voire assombrir tout le reste. Si plusieurs ont cru que Matisse voulait vraiment protéger cet enfant, d'autres ont tout de suite pensé que celui-ci était devenu un kidnappeur comme sa figure paternelle. Qui a raison? Le verre est-il à moitié vide ou à moitié plein? On ne le saura bien sûr jamais.

Sur les réseaux sociaux, l'auteure a laissé planer le doute, s'amusant ainsi avec son fidèle public.

Voilà une conclusion qu'on n'avait pas nécessairement vu venir. Vous avez aimé?