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La télé québécoise malmène le coeur des parents

La télé québécoise malmène le coeur des parents

Les drames d'enfants font partie intégrante de notre télé depuis deux ans et c'est le coeur des parents qui en écope.

C'est avec la disparition du petit Théo dans District 31 que tout cela a commencé en septembre 2016. Le Québec a été pris au coeur par cette histoire, qui nous rappelait bien trop d'évènements réels. Puis, d'autres séries populaires se sont jointes à la « fête ».

Feux nous a profondément ébranlés avec cette histoire d'enfant oublié dans la voiture lors d'une journée chaude. C'est ensuite L'heure bleue qui nous a fait verser des rivières de larmes avec cette scène dans laquelle la famille du jeune Guillaume prend la décision de débrancher l'enfant des machines qui le maintenaient en vie. Et que dire de l'intensité dramatique d'Olivier, cette poignante série de Radio-Canada, inspirée des écrits de Josélio Michaud, où un petit garçon est ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil et confronté à la violence, au rejet et même à la mort?

Il faut également mentionner que Ruptures, avec Mélissa Désormeaux-Poulin, nous a offert aussi son lot d'histoires déchirantes impliquant des bambins.

District 31 poursuit toujours dans cette veine cette saison alors que nous avons eu droit à deux enquêtes particulièrement touchantes; la première impliquant une fillette qui a accidentellement tué son petit frère et la seconde mettant en scène une jeune fille muette louée ponctuellement à un pédophile pour réaliser des films pour adultes.

Bien que certaines de ces histoires aient marqué la télévision québécoise à jamais, à commencer par cette séquence dans Feux qui a d'ailleurs valu un Gémeaux à Alexandre Goyette, notre coeur d'adulte (qu'on soit parent ou pas) s'avère lourdement mutilé par toute cette violence infantile. Heureusement, il y a des séries réparatrices, comme Trop, Les Simone, Boomerang et même Occupation Double (analgésique éprouvé et très efficace), qui pansent les blessures infligées par les mots de Serge Boucher ou ceux de Luc Dionne.

Avez-vous été, vous aussi, bouleversés par toutes ces histoires d'horreur impliquant des enfants?