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Critique

Finale des Beaux malaises : Un cocktail étrange entre fiction et réalité

Finale des Beaux malaises : Un cocktail étrange entre fiction et réalité

Martin Matte nous a offert un dernier 90 minutes de bonheur avant de clore définitivement sa série Les beaux malaises. Les 30 premières minutes de l'émission étaient consacrées à l'histoire de l'adaptation de la série en France (Franck Dubosc, à la tête de la version française, était parfait, mentionnons-le) alors que l'heure suivante a mis en lumière tous ces personnages plus vrais que nature qui ont peuplé l'univers fictif de l'auteur au cours de ses trois années.

Comme c'était la coutume dans les épisodes précédents, la réalité et la fiction se sont entremêlées pour nous donner des moments étonnants et délirants. Voir Michèle Deslauriers engueuler Martin parce qu'elle ne veut pas que la série se termine - « y'a pas juste toi dans vie maudit sans coeur » - était parfaitement délicieux. Et que dire de cette apparition surprise d'Yvon Deschamps dans son salon!

Nous avons aussi eu droit à un pétage de coche en règle contre des portes d'armoire, ce qui, évidemment, nous a rappelé les épisodes du cadre et de la toilette, qui nous avaient donné certains des moments les plus mémorables des saisons précédentes.

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Parmi les autres instants fantastiques de ce dernier épisode, on se souviendra de Louis-José Houde (alias Louis-Lise Houle de Normandie) qui achète des condoms à la pharmacie et de ce « cauchemar musical » final sur la chanson « Sympathy For The Devil » des Rolling Stones. On y réunissait tous les principaux personnages et objets ayant marqué cette série culte.

Il n'y avait de meilleure manière de boucler cette incroyable aventure! Bravo et merci Martin Matte pour ces trois années de rires et de malaises!