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Critique

Votre beau programme : Véro donne au suivant et répand du bonheur

La magie opère pour le 2e épisode de Votre beau programme de Véro

Il faut donner une chance à un concept complètement nouveau comme celui-là. Véronique Cloutier a choisi de ne pas faire un talk-show conventionnel, elle a préféré un amalgame de sketchs, de rencontres, de monologues, d'entrevues, de chorégraphies. Une chose rallie tous ces éléments, en apparence, hétéroclites : l'humain. Véronique Cloutier veut faire briller des gens ordinaires, donner une voix à ceux que, généralement, nous n'écoutons pas. C'est une mission des plus nobles.

Il faut dire que Véronique Cloutier n'a rien perdu de son aplomb et de sa joie de vivre contagieuse. Il est bon de retrouver l'animatrice rayonnante dans notre petit écran.

Dans ce premier épisode, l'animatrice a mis en lumière le beau geste d'une femme qui donnait sa voiture sur Facebook et a permis à un couple, récemment séparé en raison de l'homosexualité de l'homme, de se démontrer leur amour, au-delà des jugements. Sur un ton plus léger, Véro a chanté une ballade sur l'amitié avec Guylaine Tremblay, a présenté un résumé des derniers 56 épisodes de District 31 puis a rendu hommage aux 30 ans de Dirty Dancing dans un pastiche du film qui la mettait en scène. L'animatrice permettra aussi à certains invités, en fin d'émission, de venir faire de la promotion en s'assoyant sur un divan, installé sur le mécanisme d'un taureau mécanique. Une idée originale et délirante!

Bien que l'émission En mode Salvail se définisse davantage par ses entrevues et ses invités, le talk-show de V n'est pas si loin de ce nouveau concept de Véronique Cloutier... quoi qu'il semble y avoir beaucoup plus de budget à Radio-Canada.

Il faut dire que Véronique Cloutier n'a rien perdu de son aplomb et de sa joie de vivre contagieuse. Il est bon de retrouver l'animatrice rayonnante dans notre petit écran. Celle-ci n'a pas semblé être angoissée outre mesure jeudi soir, et ce, même si son émission était en direct et que, donc, il n'y avait que très peu de place pour l'erreur.

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Certains passages paraissaient trop scriptés (notamment les échanges avec son coanimateur Jean-Sébastien Girard), oui, et quelques segments n'ont pas nécessairement engendré l'émotion escomptée, mais, comme nous le disions en introduction, roder un nouveau concept prend du temps et il faut laisser la chance à la coureuse... surtout quand cette coureuse s'appelle Véronique Cloutier.

Dans les prochaines émissions, on espère des références davantage collées sur l'actualité récente (la même chose a été reprochée à Marc Labrèche récemment) et une plus grande homogénéité entre les segments. Mais, on a confiance en Véro, en ses talents d'animatrice et en ses ressources inépuisables pour nous surprendre. C'est donc à suivre...