C'est de notoriété publique, l'enfance de Corneille a été marquée par la mort, la douleur, la solitude et la peur.
Le chanteur, qui a échappé aux affres du Génocide rwandais, à l'encontre des autres membres de sa famille, dont ses parents, a réussi à déverser ce pan douloureux de sa vie sur les pages.
C'est ainsi qu'il publie aujourd'hui son autobiographie, Là où le soleil disparaît, qui arrive au terme de cinq années d'efforts et d'introspection.
Dans ce livre, il se confie notamment sur l'agression sexuelle dont il a été victime à six ans et demi, aux mains de sa tante Jeanne.
Le chanteur a accepté d'en parler au magazine Paris Match : « J'avais 6 ans et demi quand ma tante a abusé de moi, emportant mon innocence d'enfant avec elle. Cela a eu forcément des répercussions sur ma sexualité et mon rapport aux femmes. Jusqu'à ce que je rencontre mon épouse, Sofia, je n'avais pas mesuré l'étendue des dégâts du viol dont j'ai été la victime... »
Dans l'entrevue, il s'est également confié sur son difficile processus d'écriture : « C'est très violent. Pour ne pas sombrer quand j'écrivais, je regardais Merik, mon fils, ma femme, Sofia, et tous les gens autour de moi… Les voir me raccrochait au présent. »
L'autobiographie est disponible en France et au Québec.
Nous avons récemment pu voir Corneille dans le spectacle Forever Gentlemen, aux côtés de Rock Voisine et Garou.